TABLE FORMANT COIFFEUSE D'EPOQUE LOUIS XVI
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ESTAMPILLE DE CHRISTOPHE WOLFF, FIN DU XVIIIE SIECLE

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TABLE FORMANT COIFFEUSE D'EPOQUE LOUIS XVI
ESTAMPILLE DE CHRISTOPHE WOLFF, FIN DU XVIIIE SIECLE
En placage de bois de rose, marqueterie d'érable sycomore, charme teinté, houx et filets de poirier noirci, ornementation de bronze ciselé et doré, décorée toutes faces de scènes de châteaux, le plateau présentant une scène animée dans un paysage de ruines à l'antique et découvrant en le déployant un miroir et deux casiers à abattant centrés de mascarons feuillagés, la partie centrale décorée d'un temple à l'antique, la ceinture ouvrant par un tiroir en façade, les pieds fuselés réunis par une tablette d'entretoise et munis de roulettes, estampillée C.WOLFF et JME sous la traverse arrière
H.: 78 cm. (30 1/2 in.) ; L.: 81 cm. (32 in.) ; P.: 48,5 cm. (19 in.)
Christophe Wolf, reçu maître en 1755
Provenance
Galerie Jacques Perrin, Paris, 1988.
Special notice
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Further details
A LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED TULIPWOOD, MAPLEWOOD AND HOLLYWOOD AND EBONIZED MARQUETRY COIFFEUSE-TABLE, STAMPED BY CHRISTOPHE WOLF, LATE 18TH CENTURY

Brought to you by

Camille de Foresta
Camille de Foresta Senior Specialist, Deputy Chairman of Christie's France

Lot Essay

Originaire d’Allemagne comme bon nombre de grands ébénistes français du XVIIIe siècle, et reçu maître en 1755, Christophe Wolff est réputé pour la finesse de ses marqueteries. Utilisant tour à tour des décors de fleurs, d’instruments de musique ou encore de paysages et scènes animées, il met à profit son talent de marqueteur pour apporter à ses meubles une note très raffinée.

La coiffeuse que nous présentons ici, adopte une esthétique Louis XVI, ce qui est assez rare pour cet ébéniste dont on connaît peu de meubles de cette période portant son estampille. Le décor de paysages et scènes animées est quant à lui plus courant dans sa production. On retrouve ce type de décor notamment sur une table à écrire vendue chez Sotheby’s à Monte-Carlo en 1980 et illustrée dans l’ouvrage de P. Kjellberg, Le Mobilier français du XVIIIe siècle, Paris, 1989, p. 877.

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