Lot Essay
Le talent de Boucher pastelliste était reconnu de ses contemporains, de Bergeret à Jean de Jullienne, qui collectionnaient surtout les têtes de femmes très abouties de sa période de maturité (F. Joulie, Esquisses, pastels et dessins de François Boucher dans les collections privées, cat. exp., Versailles, musée Lambinet, 2004, p. 76). Les compositions d’ensemble sont plus rares mais ici, la technique adoptée est en réalité plus proche d’un dessin aux trois crayons. Stylistiquement, Alastair Laing compare ce pastel à une paire de même technique conservée à l’Albertina de Vienne et intitulée : Maître d’école ; et Maîtresse d’école (inv. 12163, 12162). Le papier brun y est légèrement ponctué de touches de pastel, mais surtout recouvert de pierre noire, sanguine et craie blanche, avec quelques rehauts de craie bleue.
Alastair Laing précise également que la version en sens inverse, qui figure dans le catalogue raisonné des dessins de Boucher par Ananoff, est une copie dérivant du présent pastel (A. Ananoff, L’ Œuvre dessiné de François Boucher, Paris, 1966, I., p. 86, n° 261, fig. 48 ‘La paille’).
Nous remercions Alastair Laing d'avoir confirmé l'attribution après examen photographique de l'œuvre.
Alastair Laing précise également que la version en sens inverse, qui figure dans le catalogue raisonné des dessins de Boucher par Ananoff, est une copie dérivant du présent pastel (A. Ananoff, L’ Œuvre dessiné de François Boucher, Paris, 1966, I., p. 86, n° 261, fig. 48 ‘La paille’).
Nous remercions Alastair Laing d'avoir confirmé l'attribution après examen photographique de l'œuvre.