THÉODORE GERICAULT (ROUEN 1791-1824 PARIS)
THÉODORE GERICAULT (ROUEN 1791-1824 PARIS)

Léda et le cygne

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THÉODORE GERICAULT (ROUEN 1791-1824 PARIS)
Léda et le cygne
plume et encre brune
6,6 x 14,8 cm (2 3/4 x 5 3/4 in.)
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THÉODORE GERICAULT, LEDA AND THE SWAN, PEN AND BROWN INK

The ‘Suite of Leda’, as Germain Bazin calls it (Théodore Gericault. Étude critique, documents et catalogue raisonné, IV, Paris, 1990, p. 24), is one of the most representative cycles of works from Gericault’s time in Rome. While the artist had probably seen the painting of princess visited by Jupiter in the guise of a swan after Michelangelo during his trip to London in 1821 (National Gallery, London, inv. NG1868), it was in Italy, between 1816 and 1817, that he was more profoundly affected by the great Italian’s art (G. Bazin, op. cit., p. 25). Gericault probably studied the composition in the engravings by Cornelis Bos or Étienne Delaune. Numerous sketches and finished drawings testify to his interest in the subject, such as the four Studies at the Beaux-Arts de Paris (inv. 956; see G. Bazin, op. cit., nos. 1233-1236, ill.; and E. Brugerolles, Gericault. Dessins et estampes des collections de l'École des Beaux-Arts, Paris, 1997, nos. D65-68, ill.), and Leda and the Swan (Musée des Beaux-Arts, Orléans, inv. 740N; see G. Bazin, op. cit., no. 1231, ill.). He brings out the modelling of the figures by a system of rectilinear or curvilinear hatching.
Gericault’s drawings led to several coloured works, including a gouache in the Louvre (inv. RF833; see G. Bazin, op. cit., no. 1232, ill.).
We thank Philippe Grunchec for confirming the attribution after visual examination.

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Hélène Rihal
Hélène Rihal Head of Department

Lot Essay

La Suite de Léda, comme l’intitule Germain Bazin (Théodore Gericault. Etude critique, documents et catalogue raisonné, IV, Paris, 1990, p. 24), est l’un des cycles d’œuvres les plus représentatifs du séjour romain de Gericault. Si l’artiste a probablement vu lors de son voyage à Londres, en 1821, le tableau de Léda alors attribué à Michel-Ange (Londres, National Gallery, inv. NG1868 ; G. Bazin, op. cit., p. 25), c’est en Italie, entre 1816 et 1817, qu’il est profondément marqué par l’art du sculpteur.
C’est sans doute d'après une gravure de Cornelis Bos ou d’Etienne Delaune que Gericault a pris connaissance de la peinture disparue. De nombreux croquis et dessins aboutis témoignent de cette inspiration, tels que les quatre Études de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (inv. 956 ; G. Bazin, op. cit., pp. 151-152, n° 1233-1236 ; E. Brugerolles, Gericault. Dessins & estampes des collections de l’École des Beaux-Arts, Paris, 1997, pp. 175-177, n° D65-68), et Léda et le cygne (Orléans, Musée des beaux-arts, inv. 740N ; G. Bazin, op. cit., p. 150, n° 1231). Il fait ressortir le modelé des figures par un système de hachures rectilignes ou curvilignes. Si certaines feuilles présentent une approche charnelle de l’oiseau, le présent dessin montre une composition plus traditionnelle où Léda accueille le cygne dans son giron.
Les recherches graphiques de Gericault aboutissent à plusieurs œuvres colorées, dont une gouache conservée au Musée du Louvre (inv. RF833 ; G. Bazin, op. cit., p. 150, n° 1232).
Nous remercions Philippe Grunchec d’avoir confirmé l’attribution après examen visuel de l'œuvre .

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