Lot Essay
La Suite de Léda, comme l’intitule Germain Bazin (Théodore Gericault. Etude critique, documents et catalogue raisonné, IV, Paris, 1990, p. 24), est l’un des cycles d’œuvres les plus représentatifs du séjour romain de Gericault. Si l’artiste a probablement vu lors de son voyage à Londres, en 1821, le tableau de Léda alors attribué à Michel-Ange (Londres, National Gallery, inv. NG1868 ; G. Bazin, op. cit., p. 25), c’est en Italie, entre 1816 et 1817, qu’il est profondément marqué par l’art du sculpteur.
C’est sans doute d'après une gravure de Cornelis Bos ou d’Etienne Delaune que Gericault a pris connaissance de la peinture disparue. De nombreux croquis et dessins aboutis témoignent de cette inspiration, tels que les quatre Études de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (inv. 956 ; G. Bazin, op. cit., pp. 151-152, n° 1233-1236 ; E. Brugerolles, Gericault. Dessins & estampes des collections de l’École des Beaux-Arts, Paris, 1997, pp. 175-177, n° D65-68), et Léda et le cygne (Orléans, Musée des beaux-arts, inv. 740N ; G. Bazin, op. cit., p. 150, n° 1231). Il fait ressortir le modelé des figures par un système de hachures rectilignes ou curvilignes. Si certaines feuilles présentent une approche charnelle de l’oiseau, le présent dessin montre une composition plus traditionnelle où Léda accueille le cygne dans son giron.
Les recherches graphiques de Gericault aboutissent à plusieurs œuvres colorées, dont une gouache conservée au Musée du Louvre (inv. RF833 ; G. Bazin, op. cit., p. 150, n° 1232).
Nous remercions Philippe Grunchec d’avoir confirmé l’attribution après examen visuel de l'œuvre .
C’est sans doute d'après une gravure de Cornelis Bos ou d’Etienne Delaune que Gericault a pris connaissance de la peinture disparue. De nombreux croquis et dessins aboutis témoignent de cette inspiration, tels que les quatre Études de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (inv. 956 ; G. Bazin, op. cit., pp. 151-152, n° 1233-1236 ; E. Brugerolles, Gericault. Dessins & estampes des collections de l’École des Beaux-Arts, Paris, 1997, pp. 175-177, n° D65-68), et Léda et le cygne (Orléans, Musée des beaux-arts, inv. 740N ; G. Bazin, op. cit., p. 150, n° 1231). Il fait ressortir le modelé des figures par un système de hachures rectilignes ou curvilignes. Si certaines feuilles présentent une approche charnelle de l’oiseau, le présent dessin montre une composition plus traditionnelle où Léda accueille le cygne dans son giron.
Les recherches graphiques de Gericault aboutissent à plusieurs œuvres colorées, dont une gouache conservée au Musée du Louvre (inv. RF833 ; G. Bazin, op. cit., p. 150, n° 1232).
Nous remercions Philippe Grunchec d’avoir confirmé l’attribution après examen visuel de l'œuvre .