Lot Essay
Si les sites des scènes de bataille de cinq gouaches sur vélin de Louis-Nicolas van Blarenberghe, commandées par Louis XVI pour ses appartements privés au château de Versailles et représentant les batailles de son grand-père en Flandres, ont tous été identifiés (Ypres, Mons, Fontenoy, Lawfeld et Tournai), le site de la présente vue n'a pas encore été reconnu. D'après les inscriptions au dos du cadre, elle représenterait le siège de Namur, mais la topographie de la ville wallonne est bien différente (à comparer les deux gouaches de Versailles, inv. MV 2240 et inv. MV 19354 ; voir X. Salmon, Louis-Nicolas van Blarenberghe à Versailles. Les gouaches commandées par Louis XVI, Paris, 2005, n° 14, 15, ill.). Le château de la ville, situé sur un promontoire rocheux, ne figure pas dans le présent ouvrage.
Certaines des scènes animées du premier plan sont plus souvent utilisées par Blarenberghe dans ses représentations de sièges, notamment le détail de la scène de camp à gauche où des soldats au repos se tiennent devant deux tentes, que l'on retrouve sur une gouache datée de 1760 (collection particulière ; voir M. Maillet-Chassagne et I. de Château-Thierry, Catalogue raisonné des œuvres des Van Blarenberghe, 1680-1826, Lille, 2004, p. 182, n° 2-120-2, ill.).
L'artiste travaille ici avec son médium de prédilection. Sur un vélin tendu sur panneau, il utilise un pinceau ou une brosse large pour représenter les ciels, tandis que les figures sont peintes avec plus de précision (Salmon, op. cit., pp. 5-6, 11).
Certaines des scènes animées du premier plan sont plus souvent utilisées par Blarenberghe dans ses représentations de sièges, notamment le détail de la scène de camp à gauche où des soldats au repos se tiennent devant deux tentes, que l'on retrouve sur une gouache datée de 1760 (collection particulière ; voir M. Maillet-Chassagne et I. de Château-Thierry, Catalogue raisonné des œuvres des Van Blarenberghe, 1680-1826, Lille, 2004, p. 182, n° 2-120-2, ill.).
L'artiste travaille ici avec son médium de prédilection. Sur un vélin tendu sur panneau, il utilise un pinceau ou une brosse large pour représenter les ciels, tandis que les figures sont peintes avec plus de précision (Salmon, op. cit., pp. 5-6, 11).