Lot Essay
Élève du grand peintre animalier spécialiste d’oiseaux Jacques Barraband, (1768-1809) la française Pauline Rifer de Courcelles épouse le paysagiste hollandais renommé Josephus Augustus Knip (1777-1847) en 1806. À partir de cette date, ses deux noms seront souvent accolés. Elle obtient la médaille d’or en 1810 et un logement à la Sorbonne. Pour la manufacture de Sèvres, elle fournit également des modèles pour services en porcelaine et vases entre 1817 et 1826 (Laruelle, op. cit., p. 738). Elle est aussi l’illustratrice de prestigieux ouvrages d’ornithologie tels que l’Histoire naturelle des Tangaras, des Manakins et des Todiers et l’Histoire naturelle des pigeons, respectivement publiés en 1805 par Anselme-Gaëtan Desmaret (1784-1838) puis en 1811 par Coenraad Jacob Temminck (1778-1858). Ces publications assurèrent largement sa renommée. Parallèlement à cette activité d’illustratrice, Pauline knip fut nommée Premier Peintre d’histoire naturelle de Joséphine et plus tard de Marie-Louise, impératrice des Français de 1810 à 1814.
Arrivée au sommet de sa carrière, sous le nom de Pauline Knip (née de Courcelle), l’artiste expose au Salon de 1808 à 1814 et notamment cette étonnante Chouette de France aux yeux écarquillées dans ‘un cadre renfermant des oiseaux peints sur vélin : 1° Le Manchot huppé / 2° Le petit Courlis rouge / 3° La Chouette de France / 4° Le Canard à éventail de la Chine’. La même année, elle expose La Poule entourée de ses poussins, sous le n° 548 et Le Porte-lyre ou Oiseau de Paradis, sous le n° 549 (vendu chez Christie’s, Paris, 22 novembre 2022, lot 1, et acheté à la vente par le Teylers Museum de Haarlem). D’autres rares exemples de ces grands vélins sont conservés au musée du Louvre pour le Manoura magnificat, exposé au Salon de 1812, n° 516 (inv. 27327), et au Museum d’Histoire naturelle pour la Perruque Lori, exposée au Salon de 1810, n° 443 (inv. MNHN.OA.569).
Arrivée au sommet de sa carrière, sous le nom de Pauline Knip (née de Courcelle), l’artiste expose au Salon de 1808 à 1814 et notamment cette étonnante Chouette de France aux yeux écarquillées dans ‘un cadre renfermant des oiseaux peints sur vélin : 1° Le Manchot huppé / 2° Le petit Courlis rouge / 3° La Chouette de France / 4° Le Canard à éventail de la Chine’. La même année, elle expose La Poule entourée de ses poussins, sous le n° 548 et Le Porte-lyre ou Oiseau de Paradis, sous le n° 549 (vendu chez Christie’s, Paris, 22 novembre 2022, lot 1, et acheté à la vente par le Teylers Museum de Haarlem). D’autres rares exemples de ces grands vélins sont conservés au musée du Louvre pour le Manoura magnificat, exposé au Salon de 1812, n° 516 (inv. 27327), et au Museum d’Histoire naturelle pour la Perruque Lori, exposée au Salon de 1810, n° 443 (inv. MNHN.OA.569).