Lot Essay
Martín Gómez l’Ancien (1503/1504-1562) est l’un des représentants de l’école de peinture de Cuenca, ville médiévale de La Manche qui constitue l’un des principaux centres artistiques de la Haute Renaissance ibérique. Né non loin, à San Clemente, il s’installe à Cuenca et y intègre l’atelier du peintre Gonzalo de Castro suite à son mariage avec sa fille, Catalina de Castro, en 1526. Son arrivée correspond à la période d’activité dans cette même ville du peintre Fernando Yáñez de la Almedina (vers 1475-1537), dont l’œuvre est marqué par les préceptes de Léonard de Vinci (1452-1519), et dont l’historiographie se souviendra, conjointement à Fernando Llanos (vers 1505-1525), comme des ‘Hernandos’.
Fort de ses enseignements, Gómez, qui a repris l’atelier familial à la mort de son beau-père en 1535, ouvre la peinture locale à ces nouvelles influences. La Sainte Famille ci-présente, œuvre inédite du peintre espagnol, s’inscrit dans la tradition des Hernandos. La gestuelle et la position de l’Enfant Jésus, enlaçant le jeune saint Jean Baptiste vêtu d’une tunique faite de poils de chameau, n’est pas sans rappeler celles du Christ dans la Madone aux fuseaux (collection particulière), peinte par Léonard de Vinci et son atelier vers 1501.
Les leçons tirées de son regard vers l’Italie continueront à s’épanouir après la mort de Gómez l’Ancien sous le pinceau de son fils, Gonzalo Gómez (1531-1585), et de ses petits-fils, Juan Gómez (mort en 1597) et Martín Gómez le Jeune (documenté entre 1578 et 1611).
Fort de ses enseignements, Gómez, qui a repris l’atelier familial à la mort de son beau-père en 1535, ouvre la peinture locale à ces nouvelles influences. La Sainte Famille ci-présente, œuvre inédite du peintre espagnol, s’inscrit dans la tradition des Hernandos. La gestuelle et la position de l’Enfant Jésus, enlaçant le jeune saint Jean Baptiste vêtu d’une tunique faite de poils de chameau, n’est pas sans rappeler celles du Christ dans la Madone aux fuseaux (collection particulière), peinte par Léonard de Vinci et son atelier vers 1501.
Les leçons tirées de son regard vers l’Italie continueront à s’épanouir après la mort de Gómez l’Ancien sous le pinceau de son fils, Gonzalo Gómez (1531-1585), et de ses petits-fils, Juan Gómez (mort en 1597) et Martín Gómez le Jeune (documenté entre 1578 et 1611).