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Lot Essay
« Dans les pliages, à mesure que mon travail avançait, le blanc, le non peint, apparaissait de plus en plus présent – à la fin, c’était presque le seul élément actif. » - Simon Hantaï
Grâce à la technique du pliage, Simon Hantaï s’est imposé comme une figure innovante de l’art abstrait, transformant la toile traditionnelle en un lieu d’expérimentation. Né en Hongrie, sa carrière de peintre s’est déployée en France, où il s’est introduit dans la scène artistique parisienne notamment grâce à Jean Fournier. Dans ce creuset privilégié d’artistes, Hantaï a pu s’inspirer d’un large éventail de peintres d’avant-garde européens et américains.
La rencontre avec Jean Fournier constitue donc un tournant décisif dans la carrière de Hantaï. Leur amitié, bâtie dans le respect et l’admiration mutuels, est, durant plus de cinquante ans, la pierre angulaire du succès de chacun. Simon Hantaï transmet son admiration pour l’expressionnisme abstrait américain à Jean Fournier qui, à son tour, consacre son temps, ses ressources et son énergie à le soutenir, aux côtés des américains Joan Mitchell et Jean Paul Riopelle au cours des périodes d’incertitude qu’ils traversent.
Sans titre (1949) [lot 15] a été peint dans les premiers temps du séjour parisien d’Hantaï. Ce travail sur papier capture l’intensité brute des explorations originelles du peintre hongrois. Alors que la tendance de l’artiste à la composition géométrique est déjà perceptible, sa palette de couleurs se fait audacieuse et vibrante. Cette œuvre de jeunesse offre un aperçu saisissant du style naissant de Hantaï, au moment où Jean Fournier commence à lui apporter un soutien essentiel.
Dans Peinture (1955) [lot 11], le peintre hongrois continue à développer son langage abstrait, avec une habileté technique croissante. C’est à cette époque que Jean Fournier fait connaître son travail à un public plus large, préparant le terrain pour de futures collaborations.
Le style de Simon Hantaï évolue, tout comme sa relation avec Jean Fournier. Sans titre (1958) [lot 24] illustre la plongée du plasticien dans la texture. D’un format beaucoup plus important, cette œuvre révèle un univers riche propice à la contemplation, tout en convoquant une certaine forme d’abstraction. Elle témoigne de la confiance grandissante de Jean Fournier dans la vision innovante de Simon Hantaï.
La fin des années 1960 marque un tournant important dans la carrière de Hantaï, comme en témoigne M.m. 25 (1965) [lot 7]. Cette huile sur toile monumentale (237 x 206 cm) appartient à la série des Panses (mais annonce déjà la série des Meuns). Là encore, Jean Fournier défend le travail d’Hantaï, permettant à ses œuvres de faire l’objet d’expositions internationales – ce qui est encore le cas aujourd’hui.
De la même année, Panse (1965) [lot 22] montre que Hantaï explore la peinture dans l'abstraction avec la trace persistante de formes humaines.
Enfin, dans un tableau plus tardif, Tabula (1975) [lot 28], Hantaï explore un style caractérisé par la symétrie géométrique de la composition.
Ces six œuvres [lots 7, 11, 15, 22, 24, 28] retracent l’évolution artistique de Simon Hantaï et célèbrent la collaboration durable qu’il a cultivée avec Jean Fournier. Le soutien indéfectible du marchand a consolidé la place de Hantaï dans l’histoire de l’art international. Chaque pièce incarne l’esprit pionnier du peintre d’origine hongroise et souligne l’impact profond de sa relation avec Jean Fournier sur son travail de recherche.
Grâce à la technique du pliage, Simon Hantaï s’est imposé comme une figure innovante de l’art abstrait, transformant la toile traditionnelle en un lieu d’expérimentation. Né en Hongrie, sa carrière de peintre s’est déployée en France, où il s’est introduit dans la scène artistique parisienne notamment grâce à Jean Fournier. Dans ce creuset privilégié d’artistes, Hantaï a pu s’inspirer d’un large éventail de peintres d’avant-garde européens et américains.
La rencontre avec Jean Fournier constitue donc un tournant décisif dans la carrière de Hantaï. Leur amitié, bâtie dans le respect et l’admiration mutuels, est, durant plus de cinquante ans, la pierre angulaire du succès de chacun. Simon Hantaï transmet son admiration pour l’expressionnisme abstrait américain à Jean Fournier qui, à son tour, consacre son temps, ses ressources et son énergie à le soutenir, aux côtés des américains Joan Mitchell et Jean Paul Riopelle au cours des périodes d’incertitude qu’ils traversent.
Sans titre (1949) [lot 15] a été peint dans les premiers temps du séjour parisien d’Hantaï. Ce travail sur papier capture l’intensité brute des explorations originelles du peintre hongrois. Alors que la tendance de l’artiste à la composition géométrique est déjà perceptible, sa palette de couleurs se fait audacieuse et vibrante. Cette œuvre de jeunesse offre un aperçu saisissant du style naissant de Hantaï, au moment où Jean Fournier commence à lui apporter un soutien essentiel.
Dans Peinture (1955) [lot 11], le peintre hongrois continue à développer son langage abstrait, avec une habileté technique croissante. C’est à cette époque que Jean Fournier fait connaître son travail à un public plus large, préparant le terrain pour de futures collaborations.
Le style de Simon Hantaï évolue, tout comme sa relation avec Jean Fournier. Sans titre (1958) [lot 24] illustre la plongée du plasticien dans la texture. D’un format beaucoup plus important, cette œuvre révèle un univers riche propice à la contemplation, tout en convoquant une certaine forme d’abstraction. Elle témoigne de la confiance grandissante de Jean Fournier dans la vision innovante de Simon Hantaï.
La fin des années 1960 marque un tournant important dans la carrière de Hantaï, comme en témoigne M.m. 25 (1965) [lot 7]. Cette huile sur toile monumentale (237 x 206 cm) appartient à la série des Panses (mais annonce déjà la série des Meuns). Là encore, Jean Fournier défend le travail d’Hantaï, permettant à ses œuvres de faire l’objet d’expositions internationales – ce qui est encore le cas aujourd’hui.
De la même année, Panse (1965) [lot 22] montre que Hantaï explore la peinture dans l'abstraction avec la trace persistante de formes humaines.
Enfin, dans un tableau plus tardif, Tabula (1975) [lot 28], Hantaï explore un style caractérisé par la symétrie géométrique de la composition.
Ces six œuvres [lots 7, 11, 15, 22, 24, 28] retracent l’évolution artistique de Simon Hantaï et célèbrent la collaboration durable qu’il a cultivée avec Jean Fournier. Le soutien indéfectible du marchand a consolidé la place de Hantaï dans l’histoire de l’art international. Chaque pièce incarne l’esprit pionnier du peintre d’origine hongroise et souligne l’impact profond de sa relation avec Jean Fournier sur son travail de recherche.