Lot Essay
« Nul n’a su comme elle libérer et exprimer pleinement ces formes avec autant de maîtrise. Mêlant l’humidité et le feu, elles semblent provenir des profondeurs de la terre, comme issues d’une nouvelle forme de gestation. » - André Breton
Marcelle Loubchansky naît dans la capitale française en 1917 et étudie aux Arts Décoratifs et à l’école des Beaux-Arts de Paris. Après la guerre, elle se revendique du mouvement de l’abstraction lyrique et, dans les années 1950, commence à définir plus précisément son approche picturale : l’exploration de la couleur et de la forme à travers les conditions énigmatiques de l’atmosphère, de l’immatérialité et de la sublimation. Le travail de Loubchansky se revendique du « Nuagisme », une association informelle d’artistes regroupant Jean Messagier, René Duvillier et Frédéric Benrath, révélée au public par le critique d’art Julien Alvard entre 1955 et 1973. Duvillier, Messagier et Loubchansky seront présentés dans les premières expositions collectives organisées à la galerie Kléber sous le commissariat de Michel Ragon ou Charles Estienne dès 1955. En soutenant ces initiatives, Jean Fournier, alors tout jeune directeur du lieu, se montre à la pointe des tendances picturales les plus avant-gardistes de l’époque, semant les graines de ce qu’il deviendra par la suite, l’un des plus importants soutiens de la peinture abstraite de la seconde moitié du 20ème siècle.
Les peintres nuagistes défendent une abstraction fluide et élémentaire, qui privilégie la profondeur à la planéité et les effets naturels insaisissables à la géométrie froide et dure.
Dans la présente œuvre, une douce brume rouge s’infiltre dans le coin supérieur gauche de la toile, le tout sur un fond sombre. Des lueurs éthérées de blanc et de bleu se réfractent à travers les ombres, évoquant un ciel ou un cosmos.
Jean Fournier lui consacre une première exposition personnelle à la galerie Kléber en février 1956. A cette occasion, André Breton, fer de lance du surréalisme, écrit une très belle introduction pour le carton d’invitation, dans la tradition des cartons conçus par Jean Fournier lui-même, où un texte critique est composé dans un format chaque fois spéficique.
Marcelle Loubchansky sera présente dans la plupart des expositions collectives de l'avenue Kléber et se verra proposer une ultime exposition personnelle en 1965 à la galerie récemment installée rue du Bac.
Marcelle Loubchansky naît dans la capitale française en 1917 et étudie aux Arts Décoratifs et à l’école des Beaux-Arts de Paris. Après la guerre, elle se revendique du mouvement de l’abstraction lyrique et, dans les années 1950, commence à définir plus précisément son approche picturale : l’exploration de la couleur et de la forme à travers les conditions énigmatiques de l’atmosphère, de l’immatérialité et de la sublimation. Le travail de Loubchansky se revendique du « Nuagisme », une association informelle d’artistes regroupant Jean Messagier, René Duvillier et Frédéric Benrath, révélée au public par le critique d’art Julien Alvard entre 1955 et 1973. Duvillier, Messagier et Loubchansky seront présentés dans les premières expositions collectives organisées à la galerie Kléber sous le commissariat de Michel Ragon ou Charles Estienne dès 1955. En soutenant ces initiatives, Jean Fournier, alors tout jeune directeur du lieu, se montre à la pointe des tendances picturales les plus avant-gardistes de l’époque, semant les graines de ce qu’il deviendra par la suite, l’un des plus importants soutiens de la peinture abstraite de la seconde moitié du 20ème siècle.
Les peintres nuagistes défendent une abstraction fluide et élémentaire, qui privilégie la profondeur à la planéité et les effets naturels insaisissables à la géométrie froide et dure.
Dans la présente œuvre, une douce brume rouge s’infiltre dans le coin supérieur gauche de la toile, le tout sur un fond sombre. Des lueurs éthérées de blanc et de bleu se réfractent à travers les ombres, évoquant un ciel ou un cosmos.
Jean Fournier lui consacre une première exposition personnelle à la galerie Kléber en février 1956. A cette occasion, André Breton, fer de lance du surréalisme, écrit une très belle introduction pour le carton d’invitation, dans la tradition des cartons conçus par Jean Fournier lui-même, où un texte critique est composé dans un format chaque fois spéficique.
Marcelle Loubchansky sera présente dans la plupart des expositions collectives de l'avenue Kléber et se verra proposer une ultime exposition personnelle en 1965 à la galerie récemment installée rue du Bac.