THÉODORE CHASSÉRIAU (SAINT DOMINGUE 1819-1856 PARIS)
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THÉODORE CHASSÉRIAU (SAINT DOMINGUE 1819-1856 PARIS)

Portrait de Madame de Buus, Baronne d’Hollebèke, née Mareel, belle-mère du Vicomte de Ranchicourt

Details
THÉODORE CHASSÉRIAU (SAINT DOMINGUE 1819-1856 PARIS)
Portrait de Madame de Buus, Baronne d’Hollebèke, née Mareel, belle-mère du Vicomte de Ranchicourt
signé et daté ‘Theodore Chassériau/1837’ (au centre à gauche)
graphite, filigrane ‘J. WHATMAN/ TURKEY MILL/ 1836’, sur papier Bristol
34,8 x 26,4 cm (13 ¾ x 10 3⁄8 in.)
Provenance
Comte Philibert- Oscar de Ranchicourt (1819-1856), puis par descendance.
Vente anonyme; Audap & Mirabaud, Paris, 22 juin 2016, partie du lot 4.
Literature
M. Sandoz, Portraits et visages dessinés par Théodore Chassériau, Paris, 1986, pp. 14-15, n° 3
L.-A. Prat, ‘Théodore Chassériau 1819-1856. Dessins conservés en dehors du Louvre’, Cahiers du Dessin français, n° 5, Paris, 1989, n° 21.
Théodore Chassériau : Parfum exotique, cat. exp., Musée national d’art occidental, Tokyo, 28 février-28 mai 2017, pp. 144-145, n° 52, ill.
Further details
THÉODORE CHASSÉRIAU, PORTRAIT OF BARONNE DE BUUS D’HOLLEBÈKE, BORN MAREEL, MOTHER-IN-LAW OF THE VICOMTE DE RANCHICOURT, GRAPHITE
From the pupil and faithful spiritual descendant of Jean-Dominique Ingres, this highly finished portrait, executed in graphite with great meticulousness, is very similar to his master's famous drawn portraits. Louis-Antoine Prat wrote that it was ‘a genre in which Chassériau excelled as much as his master’ (op. cit., 1989, p. 5). This one dates from 1837, the year in which the artist stayed with his friend Oscar de Ranchicourt at the family castle in the Nord Pas de Calais region. While there, he painted portraits of several members of the family, including the present drawing (Chassériau. Correspondance oubliée, Paris, 2014, edited by J.-B. Nouvion, p. 59, no. 53). The Baroness of Hollebèke depicted here is none other than the mother-in-law of the Comte de Ranchicourt. Chassériau also painted a portrait of her husband during this period, which was presented for sale in 2016 (see provenance). At the time this portrait was painted, in 1837, while his master was head of the Académie de France in Rome, Théodore Chassériau was practising his art in Paris and exhibited not less than six paintings at the Salon that same year, four of which were portraits. The psychological truth of the model, the precision of the details and in particular the rendering of the facial features and the hair show that at the age of eighteen, Chassériau had already mastered the art of portrait drawing in the manner of his master.

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Hélène Rihal
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Lot Essay

De l’élève et du fidèle descendant spirituel de Jean-Dominique Ingres, ce portrait très fini réalisé au graphite avec une grande minutie, s’apparente beaucoup aux célèbres portraits dessinés de son maître. Louis-Antoine Prat écrira d’ailleurs que c’est ‘un genre dans lequel Chassériau excella à l’égal de son maître’ (op. cit., 1989, p. 5). Celui-ci date de 1837, année où l’artiste séjourne chez son ami Oscar de Ranchicourt au château familial dans le Nord Pas de Calais. En ces lieux, il y portraitura plusieurs membres de la famille dont le présent dessin (Chassériau. Correspondance oubliée, Paris, 2014, sous la dir. de J.-B. Nouvion, p. 59, n° 53). La Baronne d’Hollebèke représentée ici n’est autre que la belle-mère du Comte de Ranchicourt. Chassériau réalise aussi en pendant le portrait de son époux qui fut présenté en vente en 2016 (voir provenance).
A la date de réalisation de ce portrait, en 1837, tandis que son maître dirige l’Académie de France à Rome, Théodore Chassériau exerce son art à Paris et expose au Salon la même année, pas moins de six peintures dont quatre sont des portraits.
La vérité psychologique du modèle, la précision des détails et notamment le rendu des traits du visage et de la chevelure montre qu’à dix-huit ans, Chassériau maîtrise déjà l’art du portrait dessiné à la manière de son maître.

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