Lot Essay
Ce portraitiste français du XVIIe siècle fut qualifié par Maxime Préaud, lors de l’exposition monographique au musée Condé de Chantilly en 2005, de 'mouton à cinq pattes' car peu d’éléments nous sont parvenus sur cet artiste énigmatique : son prénom reste même sujet à questionnement (M. Préaud, B. Brejon de Lavergné, Lagneau, cat. exp., Chantilly, musée Condé, 2005-2006, p. 7). Si certains dessins sont considérés comme des têtes d’expression, d’autres sont de véritables portraits, très probablement comme dans le présent exemple, même si l’identité du modèle reste ici méconnue.
Lagneau ne dessine pas pour plaire ni pour embellir la réalité, mais il aime représenter les rides et les imperfections, parfois même les bizarreries de la figure humaine grâce à une technique tout à fait maitrisée et notamment l’utilisation de la sanguine pour accentuer les rides. Ici, tout en esquissant un très léger sourire, le modèle, à l'oeil vif, regarde droit vers le spectateur.
Ce portrait anonyme, à l’allure fière, coiffé d’un béret et élégamment vêtu d’une veste ourlée de rouge, a appartenu au collectionneur de dessins, d’enluminures et d’estampes, Jacques Auguste Boussac (voir provenance). Pas moins de trois portraits par Lagneau (lots 75-77), dont le présent, figurait dans sa deuxième vente en 1926, l’un d’eux est aujourd’hui conservé au Museo de Bellas Artes de Bilbao (inv. 82⁄817). Il possédait également d’autres portraits dessinés du XVIIe siècle, dont deux Dumonstier (lots 12 et 13) et un François Quesnel (lot 105).
Lagneau ne dessine pas pour plaire ni pour embellir la réalité, mais il aime représenter les rides et les imperfections, parfois même les bizarreries de la figure humaine grâce à une technique tout à fait maitrisée et notamment l’utilisation de la sanguine pour accentuer les rides. Ici, tout en esquissant un très léger sourire, le modèle, à l'oeil vif, regarde droit vers le spectateur.
Ce portrait anonyme, à l’allure fière, coiffé d’un béret et élégamment vêtu d’une veste ourlée de rouge, a appartenu au collectionneur de dessins, d’enluminures et d’estampes, Jacques Auguste Boussac (voir provenance). Pas moins de trois portraits par Lagneau (lots 75-77), dont le présent, figurait dans sa deuxième vente en 1926, l’un d’eux est aujourd’hui conservé au Museo de Bellas Artes de Bilbao (inv. 82⁄817). Il possédait également d’autres portraits dessinés du XVIIe siècle, dont deux Dumonstier (lots 12 et 13) et un François Quesnel (lot 105).
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