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CARROSSERIE PAR LETOURNEUR ET MARCHAND
Details
ROLLS-ROYCE PHANTOM II COUPÉ DE VILLE 1932
CARROSSERIE PAR LETOURNEUR ET MARCHAND
CHÂSSIS N° 25JS
MOTEUR N° KZ25
À RETENIR
Une Rolls-Royce à la carrosserie unique, qui est toujours restée en France depuis sa sortie d’usine
Commandée neuve par Armand Esders, également propriétaire d’une Bugatti Royale Roadster
Dossier comprenant des images d’époque et des registres de l’usine et du carrossier
Un exemplaire qui suscitera l’intérêt des juges dans les concours d’élégance du monde entier
Présentée dans les livres Letourneur & Marchand, Autobineau (par D. Pagneux) et Archives d’une passion (par A. Raffaeli)
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
Moteur 6 cylindres en ligne de 7 668 cm³ à soupapes en tête
Carburateur vertical
120 ch à 2 750 tr/min
Boîte de vitesses manuelle à 4 rapports
Freins à tambour mécaniques servo-assistés aux 4 roues
Suspension semi-elliptique à l’avant et à l’arrière
Sur les 140 dernières années de l’histoire de l’automobile, l’une des voitures les plus célèbres jamais produites a été la Bugatti Royale. La Chiron de cette époque n’a toutefois pas connu un destin heureux et seulement une poignée ont été construites. Parmi le nombre restreint de clients à qui Ettore Bugatti pouvait vendre sa colossale machine, le plus connu était sans nul doute Armand Esders, un riche fabricant de vêtements qui pouvait se targuer d’un œil excellent. M. Esders a commandé l’unique roadster construit sur le gigantesque châssis de la Royale, une voiture qui allait figurer sur la majorité des publicités d’époque de la marque. Détail frappant, elle était dépourvue de phares dès la conception. On disait en effet que M. Esders n’avait aucun intérêt à conduire sa Royale la nuit, et pensait qu’ils gâcheraient les lignes.
C’est ce même Armand Esders qui a acheté cette Rolls-Royce Phantom II neuve, et chargé Letourneur et Marchand de concevoir un spectaculaire coupé à conduite ouverte, un choix qui n’est pas sans rappeler la Bugatti Royale Coupé Napoléon. Dotée d’un habitacle arrière compact dont les angles arrondis et les proportions sont comparables, on peut facilement imaginer que la Napoléon a eu une influence sur le design de cette voiture. Il est intéressant de noter que le carrossier a choisi de l’exposer sur son stand lors du Salon de l’Automobile de Paris en 1932.
M. Esders a conservé cette Rolls-Royce, ainsi que la Bugatti, jusqu’à sa mort, en 1940, à l’âge de 51 ans. Étonnamment, cette voiture n’a jamais quitté la France depuis sa sortie d’usine et n’a connu que quatre autres propriétaires depuis la Seconde Guerre mondiale. Sa découverte par son précédent propriétaire dans le sud de la France il y a 22 ans, a déclenché 13 années d’une véritable quête qui ont mené jusqu’à son acquisition. Quand il l’a achetée, cette Rolls-Royce avait fait l’objet d’une adaptation soigneuse destinée à lui donner un style plus habituel dans les années 1930, avec un poste de conduite fermé. Heureusement, un travail minutieux a révélé que cette conversion n’avait pas été intrusive, et presque toutes ses caractéristiques si particulières étaient encore présentes sous cette robe. Vous noterez également que ni le cuir à l’avant ni le tissu intérieur ne semblaient avoir été remplacés, ce qui suggère un kilométrage modeste. Depuis, cette Rolls-Royce a été soigneusement remise dans sa configuration d’origine. Durant ce processus, son authenticité a été confirmée par les nombreux aménagements sur lesquels le numéro de carrosserie du fabricant (2793) était estampillé.
Accompagnée de documents d’usine et d’images d’époque la montrant à la fois aux côtés de la Royale de M. Esders et telle qu’elle avait été construite, cette voiture est un Coupé de ville de carrossier unique et de haute qualité. Cette Rolls-Royce Phantom II, qui n’a jamais participé à un grand concours, ni même quitté la France, offre un potentiel considérable pour une future exposition.
1932 ROLLS-ROYCE PHANTOM II COUPE DE VILLE
COACHWORK BY LETOURNEUR ET MARCHAND
CHASSIS NO. 25JS
ENGINE NO. KZ25
HIGHLIGHTS
Unique Coachbuilt Rolls-Royce, Resided in France from New
Commissioned New by Bugatti Royale Roadster Owner Dr. Armand Esders
Accompanied by Period Images and Factory and Coachbuilder Records
Intriguing Potential for Concours d’Elegance Events Around the World
Featured in Letourneur & Marchand, Autobineau (by D. Pagneux) and Archives d’une passion (by A. Raffaeli)
SPECIFICATIONS
7,668 CC OHV Inline 6-Cylinder Engine
Single Updraft Carburetor
120 BHP at 2,750 RPM
4-Speed Manual Gearbox
4-Wheel Servo-Assisted Mechanical Drum Brakes
Front and Rear Semi-Elliptical Suspension
Throughout the past 140 years of automobile history, one of the most famous cars ever produced was the Bugatti Royale – an ill-fated Chiron of its day, of which only a mere handful were built. Of the small number of clients to whom Ettore could sell the colossal machine, there is a strong argument that the most notable was Dr. Armand Esders, a wealthy clothing manufacturer with a great eye. Dr. Esders commissioned the sole roadster constructed on the Royale’s gargantuan frame, a car that would be depicted on much of the contemporary advertising for these Bugattis. One striking detail was the fact that headlights were omitted from the design – for it was said that Dr. Esders had no interest in driving his Royale at night, and believed they would spoil the lines.
It was that very same Armand Esders who purchased this Rolls-Royce Phantom II when new, commissioning Letourneur et Marchand to pen a striking open-drive coupe, which bears a close resemblance to the Bugatti Royale Coupe Napoleon. With its compact rear cabin featuring similarly rounded edges and proportions, it is not far-fetched to imagine that the Napoleon proved of influence in this car’s design. Interestingly, the coachbuilder elected to display the car on its stand at the 1932 Paris Salon de l’Automobile.
Dr. Esders retained both this Rolls-Royce and the Bugatti until his death in 1940 at the age of 51. Remarkably, this car has remained in France throughout its life, with just four further custodians after WWII. It was discovered by the previous owner in the south of France 22 years ago, igniting a 13-year pursuit that led to its acquisition. As purchased, the Rolls-Royce was found to have been carefully adapted into a more 1930s-style guise with a closed driving compartment. Fortunately, careful work revealed that the conversion had not been intrusive, and nearly all of its distinctive features were revealed beneath that cloak. Of further interest was the fact that neither the front leather nor the interior cloth appeared to have been replaced, suggesting a modest mileage. This Rolls-Royce has since been carefully returned to its original configuration, during which its authenticity was further confirmed – many fittings were found to have the maker’s body number (2793) stamped on them.
Accompanied by factory records and period images depicting it both alongside the Esders Royale and as built, this is an intriguing, unique, high-quality coachbuilt Coupe de Ville. Having never been exhibited at a major concours – nor having left France – this Rolls-Royce Phantom II offers considerable potential for future display.
CARROSSERIE PAR LETOURNEUR ET MARCHAND
CHÂSSIS N° 25JS
MOTEUR N° KZ25
À RETENIR
Une Rolls-Royce à la carrosserie unique, qui est toujours restée en France depuis sa sortie d’usine
Commandée neuve par Armand Esders, également propriétaire d’une Bugatti Royale Roadster
Dossier comprenant des images d’époque et des registres de l’usine et du carrossier
Un exemplaire qui suscitera l’intérêt des juges dans les concours d’élégance du monde entier
Présentée dans les livres Letourneur & Marchand, Autobineau (par D. Pagneux) et Archives d’une passion (par A. Raffaeli)
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
Moteur 6 cylindres en ligne de 7 668 cm³ à soupapes en tête
Carburateur vertical
120 ch à 2 750 tr/min
Boîte de vitesses manuelle à 4 rapports
Freins à tambour mécaniques servo-assistés aux 4 roues
Suspension semi-elliptique à l’avant et à l’arrière
Sur les 140 dernières années de l’histoire de l’automobile, l’une des voitures les plus célèbres jamais produites a été la Bugatti Royale. La Chiron de cette époque n’a toutefois pas connu un destin heureux et seulement une poignée ont été construites. Parmi le nombre restreint de clients à qui Ettore Bugatti pouvait vendre sa colossale machine, le plus connu était sans nul doute Armand Esders, un riche fabricant de vêtements qui pouvait se targuer d’un œil excellent. M. Esders a commandé l’unique roadster construit sur le gigantesque châssis de la Royale, une voiture qui allait figurer sur la majorité des publicités d’époque de la marque. Détail frappant, elle était dépourvue de phares dès la conception. On disait en effet que M. Esders n’avait aucun intérêt à conduire sa Royale la nuit, et pensait qu’ils gâcheraient les lignes.
C’est ce même Armand Esders qui a acheté cette Rolls-Royce Phantom II neuve, et chargé Letourneur et Marchand de concevoir un spectaculaire coupé à conduite ouverte, un choix qui n’est pas sans rappeler la Bugatti Royale Coupé Napoléon. Dotée d’un habitacle arrière compact dont les angles arrondis et les proportions sont comparables, on peut facilement imaginer que la Napoléon a eu une influence sur le design de cette voiture. Il est intéressant de noter que le carrossier a choisi de l’exposer sur son stand lors du Salon de l’Automobile de Paris en 1932.
M. Esders a conservé cette Rolls-Royce, ainsi que la Bugatti, jusqu’à sa mort, en 1940, à l’âge de 51 ans. Étonnamment, cette voiture n’a jamais quitté la France depuis sa sortie d’usine et n’a connu que quatre autres propriétaires depuis la Seconde Guerre mondiale. Sa découverte par son précédent propriétaire dans le sud de la France il y a 22 ans, a déclenché 13 années d’une véritable quête qui ont mené jusqu’à son acquisition. Quand il l’a achetée, cette Rolls-Royce avait fait l’objet d’une adaptation soigneuse destinée à lui donner un style plus habituel dans les années 1930, avec un poste de conduite fermé. Heureusement, un travail minutieux a révélé que cette conversion n’avait pas été intrusive, et presque toutes ses caractéristiques si particulières étaient encore présentes sous cette robe. Vous noterez également que ni le cuir à l’avant ni le tissu intérieur ne semblaient avoir été remplacés, ce qui suggère un kilométrage modeste. Depuis, cette Rolls-Royce a été soigneusement remise dans sa configuration d’origine. Durant ce processus, son authenticité a été confirmée par les nombreux aménagements sur lesquels le numéro de carrosserie du fabricant (2793) était estampillé.
Accompagnée de documents d’usine et d’images d’époque la montrant à la fois aux côtés de la Royale de M. Esders et telle qu’elle avait été construite, cette voiture est un Coupé de ville de carrossier unique et de haute qualité. Cette Rolls-Royce Phantom II, qui n’a jamais participé à un grand concours, ni même quitté la France, offre un potentiel considérable pour une future exposition.
1932 ROLLS-ROYCE PHANTOM II COUPE DE VILLE
COACHWORK BY LETOURNEUR ET MARCHAND
CHASSIS NO. 25JS
ENGINE NO. KZ25
HIGHLIGHTS
Unique Coachbuilt Rolls-Royce, Resided in France from New
Commissioned New by Bugatti Royale Roadster Owner Dr. Armand Esders
Accompanied by Period Images and Factory and Coachbuilder Records
Intriguing Potential for Concours d’Elegance Events Around the World
Featured in Letourneur & Marchand, Autobineau (by D. Pagneux) and Archives d’une passion (by A. Raffaeli)
SPECIFICATIONS
7,668 CC OHV Inline 6-Cylinder Engine
Single Updraft Carburetor
120 BHP at 2,750 RPM
4-Speed Manual Gearbox
4-Wheel Servo-Assisted Mechanical Drum Brakes
Front and Rear Semi-Elliptical Suspension
Throughout the past 140 years of automobile history, one of the most famous cars ever produced was the Bugatti Royale – an ill-fated Chiron of its day, of which only a mere handful were built. Of the small number of clients to whom Ettore could sell the colossal machine, there is a strong argument that the most notable was Dr. Armand Esders, a wealthy clothing manufacturer with a great eye. Dr. Esders commissioned the sole roadster constructed on the Royale’s gargantuan frame, a car that would be depicted on much of the contemporary advertising for these Bugattis. One striking detail was the fact that headlights were omitted from the design – for it was said that Dr. Esders had no interest in driving his Royale at night, and believed they would spoil the lines.
It was that very same Armand Esders who purchased this Rolls-Royce Phantom II when new, commissioning Letourneur et Marchand to pen a striking open-drive coupe, which bears a close resemblance to the Bugatti Royale Coupe Napoleon. With its compact rear cabin featuring similarly rounded edges and proportions, it is not far-fetched to imagine that the Napoleon proved of influence in this car’s design. Interestingly, the coachbuilder elected to display the car on its stand at the 1932 Paris Salon de l’Automobile.
Dr. Esders retained both this Rolls-Royce and the Bugatti until his death in 1940 at the age of 51. Remarkably, this car has remained in France throughout its life, with just four further custodians after WWII. It was discovered by the previous owner in the south of France 22 years ago, igniting a 13-year pursuit that led to its acquisition. As purchased, the Rolls-Royce was found to have been carefully adapted into a more 1930s-style guise with a closed driving compartment. Fortunately, careful work revealed that the conversion had not been intrusive, and nearly all of its distinctive features were revealed beneath that cloak. Of further interest was the fact that neither the front leather nor the interior cloth appeared to have been replaced, suggesting a modest mileage. This Rolls-Royce has since been carefully returned to its original configuration, during which its authenticity was further confirmed – many fittings were found to have the maker’s body number (2793) stamped on them.
Accompanied by factory records and period images depicting it both alongside the Esders Royale and as built, this is an intriguing, unique, high-quality coachbuilt Coupe de Ville. Having never been exhibited at a major concours – nor having left France – this Rolls-Royce Phantom II offers considerable potential for future display.
Brought to you by

David Gooding
President, Gooding Christie's