![Paul VERLAINE. Fêtes galantes. Paris: Alphonse Lemerre [20 février 1869]. In-12 (158 x 95 mm). Broché, couverture, chemise signée P.-L. Martin en demi-veau blond et étui.](https://www.christies.com/img/LotImages/2014/PAR/2014_PAR_03624_0016_000(paul_verlaine_fetes_galantes_paris_alphonse_lemerre_20_fevrier_1869_in040259).jpg?w=1)
Details
Paul VERLAINE. Fêtes galantes. Paris: Alphonse Lemerre [20 février 1869]. In-12 (158 x 95 mm). Broché, couverture, chemise signée P.-L. Martin en demi-veau blond et étui.
Provenances: des bibliothèques Théodore de Banville (envoi) -- Baron Robert von Hirsch (vente à Paris le 13 juin 1978, lot 255) -- André Schück (vente à Paris le 13 mai 1986, lot 332).
ÉDITION ORIGINALE, annoncée dans le Journal de la Librairie du 10 juillet 1869. Un des exemplaires sur vergé de Hollande.
Cette édition est encore publiée aux dépens de l'auteur, le succès des Poèmes saturniens n'ayant pas été jugé probant pour convaincre l'éditeur de prendre à sa seule charge les frais d'impression. Rimbaud, qui n'a pas encore fait connaissance avec Verlaine mais s'est procuré son livre, écrit aussitôt à son professeur de rhétorique Georges Izambard: "J'ai les Fêtes galantes de Paul Verlaine, un joli in-12 écu. C'est fort bizarre, très drôle; mais vraiment c'est adorable..." (lettre du 25 août 1876, editée dans Verlaine, Oeuvres poétiques complètes, Pléiade, 1962, p. 102).
Deux des vingt-deux pièces du recueil avaient paru dans La Gazette rimée du 20 février 1867: Clair de Lune et Mandoline (sous le titre Trumeau).
EXEMPLAIRE DE THÉODORE DE BANVILLE, portant sur le faux-titre l'envoi autographe signé: "à mon cher et illustre maître, Théodore de Banville hommage de respect et d'admiration Paul Verlaine."
Théodore de Banville fut l'un des seuls à louer l'apparition du recueil. À propos des Poèmes saturniens, il avait écrit à Verlaine le 11 décembre 1866: "...j'ai relu dix fois de suite vos poèmes et mon impression est toujours bonne et toujours meilleure. J'ai été invinciblement empoigné et comme public et comme artiste..." (cité in Olivier Bivort, Paul Verlaine, mémoire de la critique, 1997, p. 17). Selon le témoignage de Lepelletier, Verlaine avait découvert encore adolescent les poésies de Banville, et lisait vers 1860 Les Cariatides (1842) et Les Stalactites (1846). Verlaine ne donnait du "cher Maître" qu'à Hugo et à Banville. Vicaire VII, 990; Montel pp. 13-15; Van Bever & Monda pp. 10-11; Carteret Romantique II, p. 418; Verlaine, Oeuvres poétiques complètes, Pléiade, p. 1369.
[On joint:] -- [De la main de Paul VERLAINE.] Les Jeunes. [Poème de Théodore de BANVILLE]. 1884 ou peu après. Une page in-4. COPIE AUTOGRAPHE PAR VERLAINE D'UN POÈME DE BANVILLE publié en 1884 dans le recueil Nous tous. Le ton canaille de cette pièce aura plu sans doute à l'auteur d'Invectives qui, par ailleurs, versifiait au début de sa carrière en suivant strictement les préceptes du Petit traité de poésie française de Théodore de Banville (1872). Infime manque de papier à deux angles. (2)
Provenances: des bibliothèques Théodore de Banville (envoi) -- Baron Robert von Hirsch (vente à Paris le 13 juin 1978, lot 255) -- André Schück (vente à Paris le 13 mai 1986, lot 332).
ÉDITION ORIGINALE, annoncée dans le Journal de la Librairie du 10 juillet 1869. Un des exemplaires sur vergé de Hollande.
Cette édition est encore publiée aux dépens de l'auteur, le succès des Poèmes saturniens n'ayant pas été jugé probant pour convaincre l'éditeur de prendre à sa seule charge les frais d'impression. Rimbaud, qui n'a pas encore fait connaissance avec Verlaine mais s'est procuré son livre, écrit aussitôt à son professeur de rhétorique Georges Izambard: "J'ai les Fêtes galantes de Paul Verlaine, un joli in-12 écu. C'est fort bizarre, très drôle; mais vraiment c'est adorable..." (lettre du 25 août 1876, editée dans Verlaine, Oeuvres poétiques complètes, Pléiade, 1962, p. 102).
Deux des vingt-deux pièces du recueil avaient paru dans La Gazette rimée du 20 février 1867: Clair de Lune et Mandoline (sous le titre Trumeau).
EXEMPLAIRE DE THÉODORE DE BANVILLE, portant sur le faux-titre l'envoi autographe signé: "à mon cher et illustre maître, Théodore de Banville hommage de respect et d'admiration Paul Verlaine."
Théodore de Banville fut l'un des seuls à louer l'apparition du recueil. À propos des Poèmes saturniens, il avait écrit à Verlaine le 11 décembre 1866: "...j'ai relu dix fois de suite vos poèmes et mon impression est toujours bonne et toujours meilleure. J'ai été invinciblement empoigné et comme public et comme artiste..." (cité in Olivier Bivort, Paul Verlaine, mémoire de la critique, 1997, p. 17). Selon le témoignage de Lepelletier, Verlaine avait découvert encore adolescent les poésies de Banville, et lisait vers 1860 Les Cariatides (1842) et Les Stalactites (1846). Verlaine ne donnait du "cher Maître" qu'à Hugo et à Banville. Vicaire VII, 990; Montel pp. 13-15; Van Bever & Monda pp. 10-11; Carteret Romantique II, p. 418; Verlaine, Oeuvres poétiques complètes, Pléiade, p. 1369.
[On joint:] -- [De la main de Paul VERLAINE.] Les Jeunes. [Poème de Théodore de BANVILLE]. 1884 ou peu après. Une page in-4. COPIE AUTOGRAPHE PAR VERLAINE D'UN POÈME DE BANVILLE publié en 1884 dans le recueil Nous tous. Le ton canaille de cette pièce aura plu sans doute à l'auteur d'Invectives qui, par ailleurs, versifiait au début de sa carrière en suivant strictement les préceptes du Petit traité de poésie française de Théodore de Banville (1872). Infime manque de papier à deux angles. (2)
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VAT at a rate of 5.5% will be payable on both the hammer price
and the Buyer’s premium. It will be refunded to the Buyer upon
proof of export of the lot outside the European Union within the
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First edition, inscribed by Verlaine to Théodore de Banville. With an autograph copy of Banville's poem Les Jeunes by Verlaine.