拍品专文
Fils du peintre de marine Joseph Vernet, Antoine Charles Horace dit Carle Vernet devint l'apprenti du peintre de genre Nicolas-Bernard Lépicié en 1769. Ayant remporté le Prix de Rome en 1782, l'artiste séjourna en Italie avant de rejoindre la France et d'intégrer l'Académie en 1789. 1799 fut sans doute l'année décisive pour la carrière de Carle Vernet : il accompagna Napoléon, alors Premier Consul, lors de la campagne d'Italie et assista à la bataille de Marengo, dont il rapporta de nombreux croquis et dessins. L'extrême soin dans les représentations topographiques et dans les descriptions des évènements donnent à ces dessins la valeur de reportages. Mais si Vernet fut l'un des peintres de l'épopée napoléonienne, il fut avant tout celui des chevaux, sans doute sa plus grande passion, comme le montre l'étalon barbe alezan représenté ici.
Les mamelouks, redoutables soldats égyptiens, étaient à l'origine une caste d'esclaves faite d'enfants chrétiens enlevés à leurs familles et entrainés comme cavaliers et guerriers. Napoléon les combattit lors de la campagne de 1798 et, impressionné par leur courage, les intégra dans l'armée française entre 1801 et 1815. Il créa l’escadron des mamelouks de la Garde impériale, unité de cavalerie légère d'origine égyptienne. Leur premier engagement d'envergure fut la bataille d'Austerlitz, où ils enfoncèrent la cavalerie de la Garde impériale russe aux côtés des chasseurs à cheval et des grenadiers à cheval. Ils combattent ensuite à Eylau, avant de partir en 1808 pour l'Espagne. Ils prirent une part active à la répression du soulèvement du Dos de Mayo où ils livrent d'intenses combats contre les insurgés dans les rues de Madrid. Restés fidèles à Napoléon, plusieurs mamelouks l'accompagnèrent lors de son exil à l'île d'Elbe. Il est probable qu'à l'instar de l'Empereur, Vernet fut fasciné par ces fiers mamelouks, cavaliers émérites et combattants ignorant la peur.
Les mamelouks, redoutables soldats égyptiens, étaient à l'origine une caste d'esclaves faite d'enfants chrétiens enlevés à leurs familles et entrainés comme cavaliers et guerriers. Napoléon les combattit lors de la campagne de 1798 et, impressionné par leur courage, les intégra dans l'armée française entre 1801 et 1815. Il créa l’escadron des mamelouks de la Garde impériale, unité de cavalerie légère d'origine égyptienne. Leur premier engagement d'envergure fut la bataille d'Austerlitz, où ils enfoncèrent la cavalerie de la Garde impériale russe aux côtés des chasseurs à cheval et des grenadiers à cheval. Ils combattent ensuite à Eylau, avant de partir en 1808 pour l'Espagne. Ils prirent une part active à la répression du soulèvement du Dos de Mayo où ils livrent d'intenses combats contre les insurgés dans les rues de Madrid. Restés fidèles à Napoléon, plusieurs mamelouks l'accompagnèrent lors de son exil à l'île d'Elbe. Il est probable qu'à l'instar de l'Empereur, Vernet fut fasciné par ces fiers mamelouks, cavaliers émérites et combattants ignorant la peur.