![BARBEY D'AUREVILLY, Jules Amédée (1808-1889). Lettre autographe signée à Henri de Pène. Paris 2 février [1884].](https://www.christies.com/img/LotImages/2012/PAR/2012_PAR_03534_0151_000(barbey_daurevilly_jules_amedee_lettre_autographe_signee_a_henri_de_pen015442).jpg?w=1)
细节
BARBEY D'AUREVILLY, Jules Amédée (1808-1889). Lettre autographe signée à Henri de Pène. Paris 2 février [1884].
2 pp. in-8, à l'encre rouge, sur double feuille à en-tête imprimée de sa devise : "Never more", sur papier "Original Turkey Mill".
BELLE LETTRE D'INTERCESSION EN FAVEUR DE LÉON BLOY.
L'auteur des Diaboliques, âgé de 76 ans, écrit au fondateur du journal bonapartiste et antirépublicain Le Gaulois. Il l'informe que Léon Bloy "un ami pour moi, - et pour vous [...] vient de terminer sur Christophe Colomb [...]" un fort volume que vous jugerez, et que je trouve d'un talent, d'une gravité et d'un intérêt considérable". Léon Bloy lui a demandé d'en faire la préface, ce qu'il a fait, "...comme s'il n'était pas mon ami". Le livre de Léon Bloy venait de paraître chez l'imprimeur éditeur parisien Sauton, avec le titre Le révélateur du Globe : Christophe Colomb et sa béatification future.
Le désir de Léon Bloy "...serait, à la veille de la publication de son livre, de la [préface] voir publiée dans Le Gaulois". Barbey d'Aurévilly ajoute : "C'est un grand service que vous rendrez à Léon Bloy et à moi qui le présente hardiment au public." Il ne demande pas ce service pour lui car "Tout est dans l'intérêt d'un homme qui jusqu'ici n'a pas pu percer, en raison même de son talent".
Cette dernière phrase rappelle en quel dédain Barbey d'Aurevilly tenait le succès comme il l'avait exprimé à plusieurs reprises déclarant notamment "L'avantage de la gloire - avoir un nom trimbalé par la bouche des sots!"
2 pp. in-8, à l'encre rouge, sur double feuille à en-tête imprimée de sa devise : "Never more", sur papier "Original Turkey Mill".
BELLE LETTRE D'INTERCESSION EN FAVEUR DE LÉON BLOY.
L'auteur des Diaboliques, âgé de 76 ans, écrit au fondateur du journal bonapartiste et antirépublicain Le Gaulois. Il l'informe que Léon Bloy "un ami pour moi, - et pour vous [...] vient de terminer sur Christophe Colomb [...]" un fort volume que vous jugerez, et que je trouve d'un talent, d'une gravité et d'un intérêt considérable". Léon Bloy lui a demandé d'en faire la préface, ce qu'il a fait, "...comme s'il n'était pas mon ami". Le livre de Léon Bloy venait de paraître chez l'imprimeur éditeur parisien Sauton, avec le titre Le révélateur du Globe : Christophe Colomb et sa béatification future.
Le désir de Léon Bloy "...serait, à la veille de la publication de son livre, de la [préface] voir publiée dans Le Gaulois". Barbey d'Aurévilly ajoute : "C'est un grand service que vous rendrez à Léon Bloy et à moi qui le présente hardiment au public." Il ne demande pas ce service pour lui car "Tout est dans l'intérêt d'un homme qui jusqu'ici n'a pas pu percer, en raison même de son talent".
Cette dernière phrase rappelle en quel dédain Barbey d'Aurevilly tenait le succès comme il l'avait exprimé à plusieurs reprises déclarant notamment "L'avantage de la gloire - avoir un nom trimbalé par la bouche des sots!"
荣誉呈献
Clémentine Robert