Femme nue assise, vue de profil (recto); Étude fragmentaire d'une figure nue sur un fauteuil (verso)

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CHRISTOFFER WILHELM ECKERSBERG ( BLÅKROG 1783-1853 COPENHAGUE)
Femme nue assise, vue de profil (recto); Étude fragmentaire d'une figure nue sur un fauteuil (verso)
monogrammé ‘E’ (en haut à droite) et
avec numérotation ‘369’ (verso)
graphite
21 x 15,9 cm (8 1⁄8 x 6 ¼ in.)

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CHRISTOFFER WILHELM ECKERSBERG, NUDE WOMAN SITTING IN PROFILE (RECTO); FRAGMENTARY STUDY WITH A NUDE FIGURE SEATED ON A SOFA (RECTO), GRAPHITE
Danish painter who was a contemporary of Kierkegaard and Andersen, Christopher Eckersberg was first and foremost influenced by David, with whom he trained in Paris. As major representative of neoclassicism in Scandinavia, he played a major role in the Golden Age of Danish painting. Elected to the Royal Academy in 1817, he also taught at the Copenhagen Academy, where he promoted the study of nudes from life. His reform of the institution led to the introduction of drawing from the female model from 1833 onwards, and it is probably in this context that this drawing must be understood. It bears many similarities to the preparatory study for Nude Woman Putting on Her Slippers, now in private hands (A. Johansen, E. Salling, M. Saabye, Den nøgne guldalder: Modelbilleder, C.W. Eckersberg og hans elever, Copenhagen, Den Hirschsprungske Samling, 1994, p.131, n° 60), including the same cross-hatching and the typical hairstyle. The monogram ‘E’ for Eckersberg also appears on other drawings (see, for example, Copenhagen, Nasjonalmuseet, inv. NG.K&H.A.03312).

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Peintre danois contemporain de Kierkegaard et Andersen, Christopher Eckersberg fut d’abord marqué par l’influence de David auprès duquel il s’est formé à Paris. Représentant majeur du néoclassicisme en Scandinavie, il participe largement à l’Âge d’or de la peinture danoise. Elu à l’Académie royale dès 1817, il officie également comme professeur à l’Académie de Copenhague où il promeut l’étude du nu d’après nature. Sa réforme de l’institution permet d’introduire le dessin d’après le modèle féminin à partir de 1833 et c’est probablement dans ce cadre que ce dessin s’inscrit. Il présente d’ailleurs de nombreuses similitudes avec l’Etude préparatoire à la Femme nue mettant ses chaussons aujourd’hui en mains privées (A. Johansen, E. Salling, M. Saabye, Den nøgne guldalder: Modelbilleder, C.W. Eckersberg og hans elever, Copenhagen, Den Hirschsprungske Samling, 1994, p.131, n° 60) dont les mêmes hachures espacées entrecroisées ainsi que cette coiffure typique. Le monogramme ‘E’ pour Eckersberg se retrouve également sur d’autres dessins (voir notamment Copenhague, Nasjonalmuseet, inv. NG.K&H.A.03312).
Fig.1 C. Eckersberg, Femme nue mettant ses chaussons, coll. part., graphite, 1843

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