COMMODE D'EPOQUE REGENCE
COMMODE D'EPOQUE REGENCE

ATTRIBUEE A CHARLES CRESSENT

Details
COMMODE D'EPOQUE REGENCE
ATTRIBUEE A CHARLES CRESSENT
En placage de satiné et d'amarante avec une très riche ornementation de bronze ciselé et doré, plateau de marbre rouge des Flandres en deux épaisseurs superposées, la faade de forme arc- en-arbalète ouvrant par deux tiroirs reposant sur des pieds cambrés terminés en griffes, les bronzes à motif de fleurs et feuillage, les chutes à motif de treillis centrés de fleurettes, lambrequins et feuillages enroulés
Hauteur: 88,5 cm. (35 in.), Largeur: 127 cm. (50 in.), Profondeur: 65 cm. (25¾ in.)
Provenance
Vente Sotheby's New York, le 20 mai 1989, lot 334.
Vente Paris, le 19 novembre 1990, lot 91.

Lot Essay

Plusieurs commodes similaires sont répertoriées:
- Paris, Hôtel Drouot, le 30 mars 1987, lot 219
puis revendue à Paris, Hôtel Drouot, le 21 juin 1993, lot 78.
- Ancienne collection Gladys Vanderbilt, 1971, puis collection, J. Perrin, 1975, vente Christie's Londres, le 10 juin 1993, lot 40, dessus de marbre brêche d'Alep.
- Ancienne collection Duke de Buccleuch et Queensberry, Kent, vente Christie's Londres, le 3 juillet 1986, lot 129.
- Vente Paris, Hôtel Drouot, le 14 décembre 1994, lot 69, suite de deux commodes, l'une avec un marbre brêche d'Alep, estampillée Gillet, la seconde avec un marbre brêche d'Alep.


Charles Cressent, ébéniste de Philippe, duc d'Orléans, est né à Amiens le 16 décembre 1685, décédé à Paris le 10 janvier 1768. Fils de Franois Cressent, sculpteur du Roi, il est reu à Paris à l'académie de Saint-Luc en 1714 en tant que sculpteur. Il épouse en 1719 la veuve de l'ébéniste Joseph Poitou, ébéniste du duc Philippe d'Orléans. Installé rue Notre-Dame-des-Victoires, il devient à son tour le fournisseur du Régent ainsi que du roi Jean V du Portugal, de l'Electeur Charles Albert de Bavière, du duc de Richelieu, du financier Crozat et de bien d'autres amateurs.

Bien que non estampillée, la production de Charles Cressent présente un caractère homogène, dû à ses talents de sculpteur qui lui permettaient de réaliser lui-même la majeure partie de ses bronzes. Cette particularité l'opposa à la corporation des fondeurs-ciseleurs qui lui intenta plusieurs procès.

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