ECUELLE, COUVERCLE ET PRESENTOIR EN ARGENT
ECUELLE, COUVERCLE ET PRESENTOIR EN ARGENT

LE PRESENTOIR ET LE COUVERCLE PAR RAYMOND VINSAC, TOULOUSE, 1775-1777, L'ECUELLE PAR LOUIS MARTIN LANDES, TOULOUSE, 1772

細節
ECUELLE, COUVERCLE ET PRESENTOIR EN ARGENT
LE PRESENTOIR ET LE COUVERCLE PAR RAYMOND VINSAC, TOULOUSE, 1775-1777, L'ECUELLE PAR LOUIS MARTIN LANDES, TOULOUSE, 1772
Le présentoir à contour et bordure de laurier avec agrafes feuillagées, l'écuelle unie, les oreilles à décor ajouré d'enroulements et de branches de lauriers, le couvercle mouluré et ciselé de bordures stylisées de feuillages et rubans croisés sous quatre panneaux à décor de cygnes dans un paysage marécageux et sur la partie supérieure d'un plateau de cannelures rayonnantes, le frétel détachable en forme de bouquet d'écrevisses reposant sur une branche de céleri
Poinçons sur le présentoir:
sous le marli: maître-orfèvre, jurande et charge
sur le marli: décharge et poinçon français d'importation pour les pays non contractants de 1864-1893
Poinçons sur l'écuelle:
sur le fond: maître-orfèvre, jurande, charge et décharge
dans le couvercle: maître-orfèvre, jurande et charge
sur la bâte du couvercle: poinçon français d'importation pour les pays non contractants de 1864-1893

Diamètre du présentoir: 27,5 cm. (10¾ in.)
1987 gr. (70.1 oz.)

A LOUIS XV SILVER ECUELLE, COVER AND STAND BY RAYMOND VINSAC AND LOUIS MARTIN LANDES (3)
來源
Collection Talleyrand-Périgord.
Collection Castellane.
Vente Sotheby's Monaco, Orfèvrerie Européenne Objets de Vitrine, le 4 juillet 1993, lot 103.

拍品專文

Gravé d'un monogramme JDP sous couronne comtale sur l'écuelle et des chiffres 1 sur le présentoir et le couvercle et 2 sur le présentoir.

Louis Martin Landes et Raymond Vinsac entretiennent des relations amicales puisque le premier délivre au second ses certificats de catholicité et de moralité qui lui permettent entre autre d'obtenir sa maîtrise en 1773. Ce fait laisse présumer une association professionnelle qui explique que cette écuelle couverte et son présentoir portent les poinçons de ces deux maîtres, puisqu'il était tout à fait habituel à l'époque pour un orfèvre de sous-traiter certaines tâches à un autre orfèvre.