Lot Essay
Cette paire fut probablement commandée à l'occasion du mariage des personnages représentés, Jean-Jacques-Philippe du Vidal, marquis de Montferrier, et Marie-Charlotte Chardon, en 1781. Bien que l'évènement ait eu lieu à Paris, en présence de nombreuses personnalités de la société de l'époque, les deux familles étaient en fait originaires du Languedoc, où elles occupaient des places dans le gouvernement de la Province, notamment celle de Syndic Général des États de la Province du Languedoc.
Il n'aurait existé qu'une autre version de ces deux bustes, en terre cuite. Au moment de la publication de l'ouvrage de référence de Stein sur le sculpteur Pajou (H. Stein, Augustin Pajou, Paris, 1912, pp.159-162), cette paire de terres cuites était encore la propriété des descendants de cette famille. Depuis cette époque, le buste du marquis est rentré dans les collections du musée des Beaux-Arts de Montréal, alors que celui de sa femme n'est plus localisé. Stein avait attribué ces bustes à Pajou lui-même, en accord avec la tradition familiale, alors que les auteurs du catalogue de la récente exposition Pajou remettent en cause cette attribution (op.cit.). Cependant, ces deux bustes, qui semblent être aujourd'hui la seule paire subsistant des modèles initiaux, restituent, avec sensibilité, le portrait de deux aristocrates à la fin de l'Ancien Régime. Pour plus d'information sur le Marquis et la Marquise de Montferrier voir aussi C-A. Belmont-Joris, Montferrier (en Languedoc) - Le Bourg, Le Château (900-1793), Montferrier, 1988, pp.96-98.
Il n'aurait existé qu'une autre version de ces deux bustes, en terre cuite. Au moment de la publication de l'ouvrage de référence de Stein sur le sculpteur Pajou (H. Stein, Augustin Pajou, Paris, 1912, pp.159-162), cette paire de terres cuites était encore la propriété des descendants de cette famille. Depuis cette époque, le buste du marquis est rentré dans les collections du musée des Beaux-Arts de Montréal, alors que celui de sa femme n'est plus localisé. Stein avait attribué ces bustes à Pajou lui-même, en accord avec la tradition familiale, alors que les auteurs du catalogue de la récente exposition Pajou remettent en cause cette attribution (op.cit.). Cependant, ces deux bustes, qui semblent être aujourd'hui la seule paire subsistant des modèles initiaux, restituent, avec sensibilité, le portrait de deux aristocrates à la fin de l'Ancien Régime. Pour plus d'information sur le Marquis et la Marquise de Montferrier voir aussi C-A. Belmont-Joris, Montferrier (en Languedoc) - Le Bourg, Le Château (900-1793), Montferrier, 1988, pp.96-98.