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Lot Essay
Le 30 septembre 1780, François Rémond livrait à l'ébéniste David Roentgen: Pour modèle, fonte, ciselure, monture et dorure au mat de 24 médaillons à têtes antiques aux guirlandes de laurier, 240 livres.
Pour modèle, fonte, ciselure et dorure au mat de 24 chutes de laurier et rubans, 240 livres.
Dans les mois qui suivirent, de nombreuses poignées en forme de linge mouillé et des rosettes de plusieurs tailles furent livrées par le même bronzier à l'ébéniste.
Ce coffret a donc dû être exécuté en France par l'ébéniste aux environs de 1780 et probablement pour un membre de la famille royale.
Ainsi que Christian Baulez l'a mentionné dans L'Estampille, L'Objets d'Art, David Roentgen et François Rémond, septembre 1996, p.106, un coffre similaire est succintement décrit au début de la Révolution Française:
Un coffret en forme de nécessaire, en bois d'acajou massif, orné de moulures, filets, rosaces, mains et plaques; le tout de cuivre doré d'or moulu, le dessus formant trois gradins; renfermant des compartiments et beaucoup de secrets; cassé et mutilé; de 20 pouces de longs, sur 13 de larges et 13 de hauteur, dont la clef manque. Prisé 150 livres.
Ce coffret fut saisi chez Madame de Gourbillon, amie intime de Madame la comtesse de Provence, que cette dernière comblait de présents.
Un second inventaire non publié par Christian Baulez donne toutefois des dimensions différentes, 19 pouces de longueur et 10 pouces de hauteur.
Un second coffret, ou peut-être s'agit-il du coffre "Gourbillon", est décrit plus précisément : il provient de Madame de Narbonne, dame d'honneur de Madame Adélaïde, propriétaire d'une belle collection de meubles en partie offerte par la princesse.
Un coffre en forme de nécessaire en bois d'acajou massif, moulures, filets, rosaces, mains et plaques, le tout de cuivre doré d'or mat, le dessus formant trois gradins, le dit dessus formant renfoncement recouvert par une tablette s'ouvrant par deux verrous dans le dessus du dit coffre, 3 compartiments s'ouvrant par mécanique et fermant par une serrure de sureté, 20 pouces de long (55cm.), 13 pouces de large (33cm.) et 13 pouces de hauteur (33cm.).
La présence des guirlandes de laurier et la légère différence de profondeur empêchent d'identifier formellement ce coffre à celui de Madame de Narbonne.
La saisie effectuée à Versailles ne mentionne aucun coffre chez Madame de Narbonne et il est probable que le rédacteur de l'envoi du coffre de Versailles à Paris ait commis une méprise, d'autant que les dimensions du coffre Narbonne et du coffre Gourbillon correspondent exactement.
Plusieurs coffres par David Roentgen sont répertoriés:
- Saint-Petersbourg, Russie, musée de l'Ermittage, illustré dans H. Huth, Roentgen furniture, New York, 1974, fig.196.
- Paris, musée du Louvre, illustré dans Hans Huth, Roentgen furniture, New York, 1974, fig.195.
- Ancienne collection Lord Clifton, vente Parke Bernet, New York, le 25 mars 1949, lot 286.
Pour modèle, fonte, ciselure et dorure au mat de 24 chutes de laurier et rubans, 240 livres.
Dans les mois qui suivirent, de nombreuses poignées en forme de linge mouillé et des rosettes de plusieurs tailles furent livrées par le même bronzier à l'ébéniste.
Ce coffret a donc dû être exécuté en France par l'ébéniste aux environs de 1780 et probablement pour un membre de la famille royale.
Ainsi que Christian Baulez l'a mentionné dans L'Estampille, L'Objets d'Art, David Roentgen et François Rémond, septembre 1996, p.106, un coffre similaire est succintement décrit au début de la Révolution Française:
Un coffret en forme de nécessaire, en bois d'acajou massif, orné de moulures, filets, rosaces, mains et plaques; le tout de cuivre doré d'or moulu, le dessus formant trois gradins; renfermant des compartiments et beaucoup de secrets; cassé et mutilé; de 20 pouces de longs, sur 13 de larges et 13 de hauteur, dont la clef manque. Prisé 150 livres.
Ce coffret fut saisi chez Madame de Gourbillon, amie intime de Madame la comtesse de Provence, que cette dernière comblait de présents.
Un second inventaire non publié par Christian Baulez donne toutefois des dimensions différentes, 19 pouces de longueur et 10 pouces de hauteur.
Un second coffret, ou peut-être s'agit-il du coffre "Gourbillon", est décrit plus précisément : il provient de Madame de Narbonne, dame d'honneur de Madame Adélaïde, propriétaire d'une belle collection de meubles en partie offerte par la princesse.
Un coffre en forme de nécessaire en bois d'acajou massif, moulures, filets, rosaces, mains et plaques, le tout de cuivre doré d'or mat, le dessus formant trois gradins, le dit dessus formant renfoncement recouvert par une tablette s'ouvrant par deux verrous dans le dessus du dit coffre, 3 compartiments s'ouvrant par mécanique et fermant par une serrure de sureté, 20 pouces de long (55cm.), 13 pouces de large (33cm.) et 13 pouces de hauteur (33cm.).
La présence des guirlandes de laurier et la légère différence de profondeur empêchent d'identifier formellement ce coffre à celui de Madame de Narbonne.
La saisie effectuée à Versailles ne mentionne aucun coffre chez Madame de Narbonne et il est probable que le rédacteur de l'envoi du coffre de Versailles à Paris ait commis une méprise, d'autant que les dimensions du coffre Narbonne et du coffre Gourbillon correspondent exactement.
Plusieurs coffres par David Roentgen sont répertoriés:
- Saint-Petersbourg, Russie, musée de l'Ermittage, illustré dans H. Huth, Roentgen furniture, New York, 1974, fig.196.
- Paris, musée du Louvre, illustré dans Hans Huth, Roentgen furniture, New York, 1974, fig.195.
- Ancienne collection Lord Clifton, vente Parke Bernet, New York, le 25 mars 1949, lot 286.