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拍品专文
En 1790, la cour projetait de s'installer à Compiègne. Le Garde Meuble reçut l'ordre de préparer les appartements du souverain et de sa famille. A cette époque, seul le grand appartement et l'appartement intérieur du roi étaient achevés. Les grands appartements de la souveraine étaient meublés mais le mobilier des petits appartements était en partie commandé et pas encore installé. C'est dans cette perspective qu'il faut placer cette commande ordonnée par le devis n°5 du 22 mai 1790:
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Boulard fut chargé d'exécuter les bois des sièges qui furent sculptés par Alexandre puis peints pas Chatard.
Le mobilier fut garni d'un gros de Tours broché fond blanc à bouquets détachés. La boutique du Garde Meuble fournit les deux fauteuils à carreaux (coussins) en coutil en plumes du dit gros de Tours, ornés de bordure vente à clous en corde à puit sur les carreaux.
Les sièges furent inventoriés en novembre 1791 dans le cabinet intérieur; les bois des sièges sont alors décrits comme richement sculptés peints blanc et vernis
Cet inventaire décrit alors exactement la conposition du meuble tel qu'il avait été exécuté.
Il se composait alors de:
- un canapé
- deux bergères
- deux têtes à têtes
- deux fauteuils
- quatre chaises
- deux banquettes
- un tabouret de pied
- un écran de cheminée.
L'ébéniste Guillaume Bennemann avait fourni partie des ébénisteries et Levasseur, garde magasin du garde meubles de la Couronne à Paris, avait complété l'ameublement en livrant les feux et les bras de cheminée.
Le second fauteuil est actuellement conservé et exposé dans l'antichambre de l'appartement du Dauphin au Musée National du château de Compiègne.
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Boulard fut chargé d'exécuter les bois des sièges qui furent sculptés par Alexandre puis peints pas Chatard.
Le mobilier fut garni d'un gros de Tours broché fond blanc à bouquets détachés. La boutique du Garde Meuble fournit les deux fauteuils à carreaux (coussins) en coutil en plumes du dit gros de Tours, ornés de bordure vente à clous en corde à puit sur les carreaux.
Les sièges furent inventoriés en novembre 1791 dans le cabinet intérieur; les bois des sièges sont alors décrits comme richement sculptés peints blanc et vernis
Cet inventaire décrit alors exactement la conposition du meuble tel qu'il avait été exécuté.
Il se composait alors de:
- un canapé
- deux bergères
- deux têtes à têtes
- deux fauteuils
- quatre chaises
- deux banquettes
- un tabouret de pied
- un écran de cheminée.
L'ébéniste Guillaume Bennemann avait fourni partie des ébénisteries et Levasseur, garde magasin du garde meubles de la Couronne à Paris, avait complété l'ameublement en livrant les feux et les bras de cheminée.
Le second fauteuil est actuellement conservé et exposé dans l'antichambre de l'appartement du Dauphin au Musée National du château de Compiègne.