1916
Alexandre DUMAS père et l'unification de l'Italie (lots 1916-1919) Important ensemble de lettres et manuscrits autographes rappelant l'engagement d'Alexandre Dumas père auprès de Garibaldi qu'il rencontre le 4 janvier 1860. Outre le soutien qu'il lui apporte sous différentes formes (écrits, achats d'armes ...), il fonde L'Independente "Journal de l'unité italienne, le symbole de la liberté de Rome, de Venise, de la Hongrie".
DUMAS, Alexandre, père (1802-1870). Manuscrit autographe signé, intitulé L'édilité Napolitaine. S.l.n.d [Naples, vers 1860]. 8 feuilles de papier bleuté écrites uniquement au recto, in-4 (277 x 220 mm.), cachet d'armoiries à sec sur chaque feuille. (Quelques taches, la dernière feuille avec une petite déchirure restaurée.) Dans une boîte moderne en maroquin violet.

細節
DUMAS, Alexandre, père (1802-1870). Manuscrit autographe signé, intitulé L'édilité Napolitaine. S.l.n.d [Naples, vers 1860]. 8 feuilles de papier bleuté écrites uniquement au recto, in-4 (277 x 220 mm.), cachet d'armoiries à sec sur chaque feuille. (Quelques taches, la dernière feuille avec une petite déchirure restaurée.) Dans une boîte moderne en maroquin violet.

SUPERBE éCRIT DéNONçANT LA POLITIQUE DE LA MUNICIPALITé NAPOLITAINE QUI RESTE INACTIVE à L'éGARD DES QUARTIERS POPULAIRES...

En 1860 Alexandre Dumas se trouve à Naples où il fonde le journal "L'independente" ("Journal de l'unité italienne" dont le 1er numéro paraît le 11 octobre 1860) pour lequel cet article fut sans doute écrit. A l'occasion de la visite du roi Victor Emmanuel II, l'auteur décrit la vérité des bas quartiers de la ville et met en garde le roi "Victor Emmanuel qui connait de nom, le ciel de Naples, la baie de Naples, les antiquités de Naples, sera nous n'en doutons pas, un peu étonné que pour un pays pour lequel Dieu a tant fait les hommes aient fait si peu". Il poursuit son observation par des suggestions sur l'urbanisme "Maintenant, si le roi Victor Emmanuel ... descend vers les bas quartiers Mercato, Porto et Pandine, là il se trouvera dans un dédale affreux, dans un labyrinthe inextricable, dans un réseau sans fin de rues étroites, sales, humides, sans lumière, puantes - mal aérées qui semblent le ghetto du typhus, de la fièvre et du choléra. Et cependant Naples batie en fer de cheval et en amphitéâtre sur son golf pouvait, presque de partout - avoir la vue et le débouché sur la mer ... Où sont les squares - ces poumons de Londres et de Paris, à l'aide desquels respirent les Grandes Capitales. Ils sont à faire. Faisons les - au milieu des centres Populeux mettons y des fontaines et des arbres, ces deux grands moyens d'assainissements. Ne craignez pas de dépenser un million qui vous sauvera la vie de cents Citoyens - sans compter l'embellissement de la ville, la vie de cents citoyens vaut bien un million."