![DUMAS, Alexandre, père (1802-1870). Manuscrit autographe signé. S.l.n.d. [Naples, 1862]. 9 feuilles de papier bleuté écrites uniquement au recto, in-4 (275 x 215 mm.). Chaque feuille est collée sur un côté et insérée dans un recueil relié en demi-veau.](https://www.christies.com/img/LotImages/2001/PAR/2001_PAR_01038_1918_000(040207).jpg?w=1)
細節
DUMAS, Alexandre, père (1802-1870). Manuscrit autographe signé. S.l.n.d. [Naples, 1862]. 9 feuilles de papier bleuté écrites uniquement au recto, in-4 (275 x 215 mm.). Chaque feuille est collée sur un côté et insérée dans un recueil relié en demi-veau.
IMPORTANT TéMOIGNAGE DES ENGAGEMENTS POLITIQUES DE DUMAS EN ITALIE AU MOMENT DE LA RéUNIFICATION DU PAYS ET éVOCATION DES RôLES DE CAVOUR ET GARIBALDI.
Après une brève interruption, "L'Independente", le journal créé par Alexandre Dumas reparaît en 1862, il s'explique et rappelle les engagements du journal. "Nous recevons par la même poste ces deux lettres, elles sont un curieux spécimen de l'esprit public... l'une comme on le verra nous accuse de ministérialisme - l'autre de socialisme".
Dans cette période historique, il décrit "M. Cavour avait rêvé une petite Italie - non à la taille de la Rome antique - mais à la taille de la Diplomatie moderne - elle le fut composée de la Lombardie, de Parme, de la Toscane, de Modène... c'était son Italie à lui - elle triplait le Piémont, cela lui suffisait. Survint un homme, qui vit plus loin que lui, qui embrassa un horizon plus large, qui rêva une autre Italie - la vraie, la grande - l'Italie unie. Cet homme c'était Garibaldi ... La révolution est à l'heure qu'il est une puissance reconnue - c'est le cri du droit contre la tyrannie ... Mais alors que devenait Mr. Cavour. Ce n'était plus le grand ministre d'un petit état. C'était le petit ministre d'une grande nation. La diplomatie cédait la place à la révolution. Le dénouement était fait par un immense plébiscit et non par un congrès. La puissance résolutrice se déplaçait - Le Deus in machina n'était plus - ni Metternich, ni Talleyrand, ni Nesselrode, ni Valesky, ni Cavour. C'était le peuple". Puis il poursuit sur la mission de ses associés au journal L'Independente "quelle devait être notre mission à nous. Contribuer autant que possible à cette création d'une Italie une - à cette Genèse d'un peuple nouveau".
IMPORTANT TéMOIGNAGE DES ENGAGEMENTS POLITIQUES DE DUMAS EN ITALIE AU MOMENT DE LA RéUNIFICATION DU PAYS ET éVOCATION DES RôLES DE CAVOUR ET GARIBALDI.
Après une brève interruption, "L'Independente", le journal créé par Alexandre Dumas reparaît en 1862, il s'explique et rappelle les engagements du journal. "Nous recevons par la même poste ces deux lettres, elles sont un curieux spécimen de l'esprit public... l'une comme on le verra nous accuse de ministérialisme - l'autre de socialisme".
Dans cette période historique, il décrit "M. Cavour avait rêvé une petite Italie - non à la taille de la Rome antique - mais à la taille de la Diplomatie moderne - elle le fut composée de la Lombardie, de Parme, de la Toscane, de Modène... c'était son Italie à lui - elle triplait le Piémont, cela lui suffisait. Survint un homme, qui vit plus loin que lui, qui embrassa un horizon plus large, qui rêva une autre Italie - la vraie, la grande - l'Italie unie. Cet homme c'était Garibaldi ... La révolution est à l'heure qu'il est une puissance reconnue - c'est le cri du droit contre la tyrannie ... Mais alors que devenait Mr. Cavour. Ce n'était plus le grand ministre d'un petit état. C'était le petit ministre d'une grande nation. La diplomatie cédait la place à la révolution. Le dénouement était fait par un immense plébiscit et non par un congrès. La puissance résolutrice se déplaçait - Le Deus in machina n'était plus - ni Metternich, ni Talleyrand, ni Nesselrode, ni Valesky, ni Cavour. C'était le peuple". Puis il poursuit sur la mission de ses associés au journal L'Independente "quelle devait être notre mission à nous. Contribuer autant que possible à cette création d'une Italie une - à cette Genèse d'un peuple nouveau".