Details
SALVANDY, Narcisse Achille (1795-1856). Ambassade de Turin. Manuscrit autographe inédit. Parme & Turin: 29 novembre-23 décembre 1843. 116 pp. In-folio (283 x 215 mm.). Reliure moderne en maroquin havane.
PASSIONNANT RéSUMé DE LA VIE DIPLOMATIQUE DE L'AUTEUR TANDIS QU'IL EST AMBASSADEUR EN POSTE à PARME ET à TURIN.
Salvandy, homme politique et littéraire, défendit Charles X et fit partie du Conseil d'Etat réorganisé le 20 août en 1830. "[Il] fut nommé le 6 novembre 1843 à l'ambassade de Turin, où il ne fit qu'une courte apparition ... La chute du gouvernement de juillet, auquel il s'était entièrement dévoué, fut le terme de sa participation officielle aux affaires publiques" (Hoefer). Précieux manuscrit rapportant ses activités, ses réflexions et rencontres diverses (le peintre Paul Delaroche avec qui il embarque à bord du Napoléon, Metternich, le graveur Toschi, le Comte de Flahaut, le roi Charles-Albert, etc.) et son long échange avec Marie Louise "Dans la salle du thrône, s'est trouvé le Cte de Bombelles, puis les portes du salon suivant se sont ouvertes, et au milieu m'est apparu ... l'Archiduchesse, autrefois sa majesté l'Impératrice, la femme de Napoléon, la souveraine des Français, la Reine d'Italie au temps de ses grandeurs, la Régente de l'Empire, au jour de ses revers, Marie Louise enfin, la reine des reines, plus ruinée encore dans sa personne que dans sa puissance... Il y avait près de trente quatre ans que je l'avais vu pour la dernière fois. C'était au jour de son mariage".
PASSIONNANT RéSUMé DE LA VIE DIPLOMATIQUE DE L'AUTEUR TANDIS QU'IL EST AMBASSADEUR EN POSTE à PARME ET à TURIN.
Salvandy, homme politique et littéraire, défendit Charles X et fit partie du Conseil d'Etat réorganisé le 20 août en 1830. "[Il] fut nommé le 6 novembre 1843 à l'ambassade de Turin, où il ne fit qu'une courte apparition ... La chute du gouvernement de juillet, auquel il s'était entièrement dévoué, fut le terme de sa participation officielle aux affaires publiques" (Hoefer). Précieux manuscrit rapportant ses activités, ses réflexions et rencontres diverses (le peintre Paul Delaroche avec qui il embarque à bord du Napoléon, Metternich, le graveur Toschi, le Comte de Flahaut, le roi Charles-Albert, etc.) et son long échange avec Marie Louise "Dans la salle du thrône, s'est trouvé le Cte de Bombelles, puis les portes du salon suivant se sont ouvertes, et au milieu m'est apparu ... l'Archiduchesse, autrefois sa majesté l'Impératrice, la femme de Napoléon, la souveraine des Français, la Reine d'Italie au temps de ses grandeurs, la Régente de l'Empire, au jour de ses revers, Marie Louise enfin, la reine des reines, plus ruinée encore dans sa personne que dans sa puissance... Il y avait près de trente quatre ans que je l'avais vu pour la dernière fois. C'était au jour de son mariage".