Details
TASSONI, Alessandro (1565-1635). La secchia. Poema eroicomico. Paris: Tussan du Bray, 1622.
In-12 (130 x 74 mm.). (Légèrement bruni ou taché, inscription illisible sur la page de titre, petits trous de ver sur la page de titre.) Reliure moderne en maroquin havane.
EDITION ORIGINALE. Tassoni est né et mort à Modène. Il y fit ses études puis alla à Bologne ou il travailla sous la direction d'Aldrovandi. A cause de quelques écrits plutôt caustiques, son caractère irritable et ses imprudences, il fut souvent victime de satires sanglantes. La secchia est resté son titre de gloire. "Le sujet de cette épopée badine et parfois burlesque est la lutte survenue, vers le commencement du quattorzième siècle, entre les habitants de Modène et de ceux de Bologne, au sujet d'un seau de bois enlevé dans Bologne par les Modenais, et suspendu dans une tour comme un monument triomphal. Sous le voile des incidents de la guerre, et sous des noms à peine dissimulés, le poéte fait jouer à ses ennemis, lettrés, savants, grands seigneurs, des rôles grotesques ou odieux, révèle leurs défauts physiques ou moraux, trace des portraits aussitôt reconnus par les contemporains, et leur inflige le supplice du ridicule" (Hoefer). (Brunet V, 675; Laffont-Bompiani, Le nouveau dictionnaire des auteurs, 3133: "Satire incisive et artistiquement vivante de la bourgeoisie qui s'élevait alors".)
In-12 (130 x 74 mm.). (Légèrement bruni ou taché, inscription illisible sur la page de titre, petits trous de ver sur la page de titre.) Reliure moderne en maroquin havane.
EDITION ORIGINALE. Tassoni est né et mort à Modène. Il y fit ses études puis alla à Bologne ou il travailla sous la direction d'Aldrovandi. A cause de quelques écrits plutôt caustiques, son caractère irritable et ses imprudences, il fut souvent victime de satires sanglantes. La secchia est resté son titre de gloire. "Le sujet de cette épopée badine et parfois burlesque est la lutte survenue, vers le commencement du quattorzième siècle, entre les habitants de Modène et de ceux de Bologne, au sujet d'un seau de bois enlevé dans Bologne par les Modenais, et suspendu dans une tour comme un monument triomphal. Sous le voile des incidents de la guerre, et sous des noms à peine dissimulés, le poéte fait jouer à ses ennemis, lettrés, savants, grands seigneurs, des rôles grotesques ou odieux, révèle leurs défauts physiques ou moraux, trace des portraits aussitôt reconnus par les contemporains, et leur inflige le supplice du ridicule" (Hoefer). (Brunet V, 675; Laffont-Bompiani, Le nouveau dictionnaire des auteurs, 3133: "Satire incisive et artistiquement vivante de la bourgeoisie qui s'élevait alors".)