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细节
MAZARIN, Jules, cardinal (1602-1661). Lettre signée adressée au Maréchal de Brézé. Paris: 28 mai 1643. 1 page 1/2 in-folio (335 x 230 mm). Avec deux cachets de cire aux armes et adresse "Monsieur le Maréchal de Brezé Gouverneur d'Anjou".
SUPERBE DOCUMENT, DANS LEQUEL MAZARIN FAIT L'éLOGE POSTHUME DE RICHELIEU AU MARéCHAL DE BRéZé, beau-frère de Richelieu qui avait assisté à sa mort.
Richelieu rencontra Mazarin en 1630 et obtint pour lui, en décembre 1641, le chapeau de Cardinal. En mourant il le recommanda à Louis XIII. L'année suivant la mort de Richelieu, compte-tenu des difficultés financières que traverse le pays et des différentes révoltes qui suivirent, Mazarin est amené à défendre la mémoire de celui qui fut son protecteur. "Bien que je ne puisse recevoir de douleur plus sensible, que d'oïr deschirer la réputation de M. le Cardinal, si est ce que je considère qu'il faut laisser prendre cours sans s'en esmouvoir à cette intemperance d'esprit, dont plusieurs François sont travailles. Le temps faira raison à ce grand homme de toutes ces injures, et ceux qui le blasment aujourd'huy connoistront peut estre à l'avenir combien sa conduite eust esté necessaire pour achever la félicité de cet Etat, dont il a jetté [sic] tous les fondemens. Ce que vous m'escrivez mesme de la sedition qui a failly plusieurs fois de s'exciter à Angers; est une preuve du bien que causoit le seul nom & la seule authorité de cet incomparable Ministre... Quant à moi vous devez faire un estat certain, que je ne perdray jamais ocasion de vous servir, & que ce que je dois à la Mémoire de Mr. le Cardinal m'estant plus cher que la vie..."
SUPERBE DOCUMENT, DANS LEQUEL MAZARIN FAIT L'éLOGE POSTHUME DE RICHELIEU AU MARéCHAL DE BRéZé, beau-frère de Richelieu qui avait assisté à sa mort.
Richelieu rencontra Mazarin en 1630 et obtint pour lui, en décembre 1641, le chapeau de Cardinal. En mourant il le recommanda à Louis XIII. L'année suivant la mort de Richelieu, compte-tenu des difficultés financières que traverse le pays et des différentes révoltes qui suivirent, Mazarin est amené à défendre la mémoire de celui qui fut son protecteur. "Bien que je ne puisse recevoir de douleur plus sensible, que d'oïr deschirer la réputation de M. le Cardinal, si est ce que je considère qu'il faut laisser prendre cours sans s'en esmouvoir à cette intemperance d'esprit, dont plusieurs François sont travailles. Le temps faira raison à ce grand homme de toutes ces injures, et ceux qui le blasment aujourd'huy connoistront peut estre à l'avenir combien sa conduite eust esté necessaire pour achever la félicité de cet Etat, dont il a jetté [sic] tous les fondemens. Ce que vous m'escrivez mesme de la sedition qui a failly plusieurs fois de s'exciter à Angers; est une preuve du bien que causoit le seul nom & la seule authorité de cet incomparable Ministre... Quant à moi vous devez faire un estat certain, que je ne perdray jamais ocasion de vous servir, & que ce que je dois à la Mémoire de Mr. le Cardinal m'estant plus cher que la vie..."