MASQUE FÉMININ MUKUYA PUNU

GABON

Details

MASQUE FÉMININ MUKUYA PUNU
Gabon
Exceptionnel visage de femme peint au blanc de kaolin orné de superbes scarifications en écailles de poisson à neuf points, rehaussées, comme les lèvres, de rouge de padouk. La sculpture est extrêmement nerveuse et tendue, que ce soit dans l'ample coiffe, ou dans les traits aigus du visage : sourcils arqués, yeux fendus en croissant, nez en pointe de flèche, le front bombé orné d'une courte scarification médiane amorçant le diadème de la coiffure, lui-même cerné d'une ligne rouge de padouk, les oreilles larges creusées en cuvette, la bouche fendue esquisse un sourire, sous le menton existait une petite poignée de fixation de parure dont ne subsiste que l'amorce, coiffure, à coque centrale et nattes latérales délimitées par une triple tresse, présente une chevelure foisonnante, large collerette de fixation de parure, piquée par endroits de chevilles de bambou, entoure le visage.
Très belle et très ancienne patine d'usage.

FEMALE MUKUYA PUNU MASK, GABON
Hauteur 30 cm (11¾ in)
bois, blanc de kaolin, rouge de padouk, pyrogravure

Lot Essay

Ce masque réunit tous les canons du grand style Punu des masques blancs : une haute coiffe au nattage curviligne laqué en noir, un front bombé et des scarifications épaisses en écaille de poisson rehaussées de rouge de padouk. Le parfait équilibre des traits ciselés dans le bois se manifeste dans l'arc des sourcils et la fente mystérieuse des yeux, ainsi que dans le nez et la bouche sensuelle.
Utilisé lors des cérémonies de deuil, accompagnées des rituels du bwiti, ce masque évoque l'âme d'une jeune fille revenant de l'au-delà, la couleur blanche était au Gabon la couleur de la réincarnation.
Par sa facture et sa patine, on peut estimer que ce masque date de la fin du XIXIìeme siècle ou du début du XXiìeme siècle.

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