Lot Essay
Un lit de repos très proche fut exécuté probablement par Jacob frères pour l'épouse du Premier Consul la future Impératrice Joséphine au château de Saint-Cloud aux environs de 1798. En témoigne le dessin de l'agence de Percier et Fontaine.
Grâce aux marques relevés sur ce lit, il a été possible de reconstituer une partie de son histoire au XIXème siècle. Dans l'inventaire du château de Compiègne en 1834, le numéro 672 situe ce lit dans l'appartement de la reine Marie-Amélie. Dans la salle de billard était décrit:
672 une chaise longue bois et étoffe idem (que le numéro précédent) avec carreau et oreilles, roulettes et équerre 1 000 f."
Le tissu qui le recouvrait alors était un damas bleu dessus blanc et gris broderie assortie.
Vingt ans plus tard, dans la même pièce alors salon de musique de l'Impératrice Eugénie sous le numéro 675:
"Une chaise longue en bois doré et sculpté, carreau en crin, couverte de damas bleu, dessus blanc, bordure assortie, long. 2 m., 800 f.
Il est probable que ce lit fut vendu avec une grande partie des meubles de suite quand le palais fut converti en musée à la fin du XIXème siècle.
L'origine de ce siège demeure mystérieuse mais il est probable qu'il arriva à Compiègne en 1810 quand ce palais fut meublé pour accueillir la nouvelle Impératrice Marie-Louise. D'où venait-il ? Stylistiquement datable de l'époque Consulat, il est possible qu'il fut alors commandé par Joséphine pour son appartement des Tuileries.
Grâce aux marques relevés sur ce lit, il a été possible de reconstituer une partie de son histoire au XIXème siècle. Dans l'inventaire du château de Compiègne en 1834, le numéro 672 situe ce lit dans l'appartement de la reine Marie-Amélie. Dans la salle de billard était décrit:
672 une chaise longue bois et étoffe idem (que le numéro précédent) avec carreau et oreilles, roulettes et équerre 1 000 f."
Le tissu qui le recouvrait alors était un damas bleu dessus blanc et gris broderie assortie.
Vingt ans plus tard, dans la même pièce alors salon de musique de l'Impératrice Eugénie sous le numéro 675:
"Une chaise longue en bois doré et sculpté, carreau en crin, couverte de damas bleu, dessus blanc, bordure assortie, long. 2 m., 800 f.
Il est probable que ce lit fut vendu avec une grande partie des meubles de suite quand le palais fut converti en musée à la fin du XIXème siècle.
L'origine de ce siège demeure mystérieuse mais il est probable qu'il arriva à Compiègne en 1810 quand ce palais fut meublé pour accueillir la nouvelle Impératrice Marie-Louise. D'où venait-il ? Stylistiquement datable de l'époque Consulat, il est possible qu'il fut alors commandé par Joséphine pour son appartement des Tuileries.