PAIRE DE FAUTEUILS A LA REINE D'EPOQUE LOUIS XVI
PAIRE DE FAUTEUILS A LA REINE D'EPOQUE LOUIS XVI

ATTRIBUES A HENRI JACOB

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PAIRE DE FAUTEUILS A LA REINE D'EPOQUE LOUIS XVI
ATTRIBUES A HENRI JACOB
En bois mouluré, richement sculpté et redoré, le dossier de forme rectangulaire encadré de carquois de flèches détachées à motif torsadé, orné aux écoinçons d'un feuillage encadré d'entrelacs et rais de coeur et centré d'un médaillon ovale garni, l'assise sculptée de rais de coeur, reposant sur des pieds fuselés et cannelés, garniture de velours frappé or
Hauteur: 102,5 cm. (40 3/8 in.) (2)
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A PAIR OF LOUIS XVI GILTWOOD FAUTEUILS A LA REINE, ATTRIBUTED TO HENRI JACOB

拍品專文

Cette paire de fauteuils a été menuisée par Henri Jacob.
En effet, plusieurs sièges présentant un gabarit identique mais de légères différences dans la typologie ornementatle sont estampillés de ce maître. Un mobilier comprenant deux bergères et huit fauteuils ornés de rais de coeur et de perles, fut vendu à Paris le 18 mai 1911, lot 42.
Deux fauteuils identiques au modèle précédent, vente Paris, Palais Galliera, le 20 juin 1968, lot 55.
Ces sièges auraient appartenu sous l'Empire au cardinal Fesch, oncle de Napoléon Ier.
Un second mobilier provenant de l'ancienne collection F. Guerault, vente Paris, le 21 mars 1935, lot 70, à ceinture ornée d'entrelacs était composé d'un canapé, d'un fauteuil et de deux chaises.
Un troisième et dernier mobilier exécuté aux environs de 1787 fit partie de l'ancienne collection Bardac, vente Paris, le 10 mai 1920, lot 92. Il comprenait deux canapés, deux bergères et quatre chaises dont la ceinture est ornée d'entrelacs avec les supports d'accotoir en forme de colonne torse.
Qualifié par Henri Jacob de "culot chimère ou antique", le raccord d'accotoir au montant du dossier est typique de la production de ce menuisier. En témoigne un canapé en acajou commandé en 1785 pour le yacht de Marie-Antoinette, vente Sotheby's Monaco, le 3 juillet 1993, lot 136.

Cousin éloigné de Georges Jacob mais né à Chessy en Bourgogne, Henri Jacob, dont la production et la vie ont été particulièrement bien étudiées par Denise Ledoux-Lebard, "Henri Jacob, un menuisier ébéniste original", L'Estampille, mars 1995, louait une boutique rue Bourbon Villeneuve juste avant d'acquérir la maîtrise en 1779.
Il obtint la commande de nombreux sièges pour le Palais de Pavlovsk en Russie, mais également de Marie-Antoinette.