Lot Essay
En 1784, les tantes du roi Louis XVI achetaient plusieurs meubles à l'ébéniste Jean-Henri Riesener. Cette liste succincte comprenait entre autres une table, deux paravents, deux encoignures de marqueterie. Riesener factura 2920 livres pour six pièces.
Ces encoignures sont mentionnées dans l'inventaire de 1786 du château de Bellevue: deux encoignures en marqueterie garnie.
A la Révolution, un autre inventaire plus précis fut effectué, sous le numéro 1855 étaient décrites: deux encoignures en bois d'acajou, les panneaux plaqués en bois satiné, à dessus de marbre brèche violette avec médaillon de bronze représentant des colombes qui se becquètent, frises, chutes et rinceaux ciselés le tout de bronze doré d'or mat, prisées 3000 livres.
Elles furent réservées par la commission des Arts et estimées 1500 livres.
Nous les retrouvons beaucoup plus tard dans l'appartement de Napoléon Ier au château de Fontainebleau: deux encoignures bois gris satiné, très richement ornées de bronzes ciselés et dorés sur le panneau au milieu un médaillon en bronze avec colombes dans un nuage et attributs de l'amour. La ceinture en bois vert avec bouquets de roses au milieu guirlandes de fleurs et rubans aussi en bronze ciselé et doré. dessus brèche violette. 3000 francs
Leur histoire après cette date reste incertaine, il est possible qu'elles brûlèrent dans l'incendie du palais des Tuileries en 1871. Les encoignures sont indubitablement très proches de celles que nous présentons ici, seuls diffèrent les marbres et les bronzes de l'entablement.
Ces encoignures sont mentionnées dans l'inventaire de 1786 du château de Bellevue: deux encoignures en marqueterie garnie.
A la Révolution, un autre inventaire plus précis fut effectué, sous le numéro 1855 étaient décrites: deux encoignures en bois d'acajou, les panneaux plaqués en bois satiné, à dessus de marbre brèche violette avec médaillon de bronze représentant des colombes qui se becquètent, frises, chutes et rinceaux ciselés le tout de bronze doré d'or mat, prisées 3000 livres.
Elles furent réservées par la commission des Arts et estimées 1500 livres.
Nous les retrouvons beaucoup plus tard dans l'appartement de Napoléon Ier au château de Fontainebleau: deux encoignures bois gris satiné, très richement ornées de bronzes ciselés et dorés sur le panneau au milieu un médaillon en bronze avec colombes dans un nuage et attributs de l'amour. La ceinture en bois vert avec bouquets de roses au milieu guirlandes de fleurs et rubans aussi en bronze ciselé et doré. dessus brèche violette. 3000 francs
Leur histoire après cette date reste incertaine, il est possible qu'elles brûlèrent dans l'incendie du palais des Tuileries en 1871. Les encoignures sont indubitablement très proches de celles que nous présentons ici, seuls diffèrent les marbres et les bronzes de l'entablement.