Lot Essay
Bien qu'ayant fait partie de la collection du marquis de Calvière, le commanditaire initial, certainement Louis XIV, son fils, ou bien un de ses petits-enfants, n'a pu être identifié.
Cependant, en 1722, le marquis de Calvière obtint de Louis Blouin, Gouverneur de Versailles, un appartement de trois pièces au Grand Commun de ce palais, qui, fait exceptionnel, fut meublé par le Garde Meuble de la Couronne. L'ami de Louis XV en garda la jouissance jusqu'en 1755, date de son départ pour Vézenobres. Reçut-il en présent de la part du souverain le mobilier de son appartement ?
Si le dessin de cette paire de chenets n'a pu être retrouvé, il est incontestable que la composition très architecturée dénote l'intervention d'un artiste et non d'un artisan. Nous savons que le peintre Charles Le Brun dessina de nombreux objets mobiliers pour la Couronne. Il faut également penser à un orfèvre tel que Claude II Ballin qui après les édits de fonte de 1689 put exécuter en bronze doré une telle paire de feux.
Les rares documents du XVIIIème siècle sont peu locaces sur ce type de chenets. Des chenets similaires mais en argent sont décrits dans les inventaires mobiliers de Louis XIV, "une paire de chenets d'argent, dont les corps sont en forme de vases ciselez par dessus de grandes fleurs, par le milieu de roses et par dessous de godrons, avec leurs pieds en forme de consoles aussy ciselez de grandes fleurs, sur des pattes de lion ornez dans le milieu des armes du Roy rapportées...".
L'inventaire après décès de la duchesse d'Aumont en 1753 signalait "une grosse grille de feu en deux parties garnie de deux grands vases de cuivre doré d'or moulu, 300 liv."
En 1736, dans la galerie de l'hôtel d'Antin était décrite: "une grande grille en deux parties à deux branches chacune garnye de vase en pot à feu avec une feuille servant d'ornement, etc... 700 liv." Ils se retrouvent peut-être dans la vente de Bonnemet le 4 décembre 1771: "138 un feu à vase sur une feuille de revers de Boule en bronze doré, monté sur ses fers".
Cependant, en 1722, le marquis de Calvière obtint de Louis Blouin, Gouverneur de Versailles, un appartement de trois pièces au Grand Commun de ce palais, qui, fait exceptionnel, fut meublé par le Garde Meuble de la Couronne. L'ami de Louis XV en garda la jouissance jusqu'en 1755, date de son départ pour Vézenobres. Reçut-il en présent de la part du souverain le mobilier de son appartement ?
Si le dessin de cette paire de chenets n'a pu être retrouvé, il est incontestable que la composition très architecturée dénote l'intervention d'un artiste et non d'un artisan. Nous savons que le peintre Charles Le Brun dessina de nombreux objets mobiliers pour la Couronne. Il faut également penser à un orfèvre tel que Claude II Ballin qui après les édits de fonte de 1689 put exécuter en bronze doré une telle paire de feux.
Les rares documents du XVIIIème siècle sont peu locaces sur ce type de chenets. Des chenets similaires mais en argent sont décrits dans les inventaires mobiliers de Louis XIV, "une paire de chenets d'argent, dont les corps sont en forme de vases ciselez par dessus de grandes fleurs, par le milieu de roses et par dessous de godrons, avec leurs pieds en forme de consoles aussy ciselez de grandes fleurs, sur des pattes de lion ornez dans le milieu des armes du Roy rapportées...".
L'inventaire après décès de la duchesse d'Aumont en 1753 signalait "une grosse grille de feu en deux parties garnie de deux grands vases de cuivre doré d'or moulu, 300 liv."
En 1736, dans la galerie de l'hôtel d'Antin était décrite: "une grande grille en deux parties à deux branches chacune garnye de vase en pot à feu avec une feuille servant d'ornement, etc... 700 liv." Ils se retrouvent peut-être dans la vente de Bonnemet le 4 décembre 1771: "138 un feu à vase sur une feuille de revers de Boule en bronze doré, monté sur ses fers".