拍品專文
Issu de la haute société bordelaise, René Princeteau était un grand amateur de chasse à courre. Son art et sa passion pour la vénerie qu'il partagea avec son ami Geoffroy de Ruillé, lui ont assuré une place respectée au sein de la haute société du Second Empire. Compagnon de chasse d'Alphonse de Toulouse Lautrec, professeur de son fils Henri, René Princeteau était invité à se joindre aux équipages des princes d'Orléans, du Duc d'Aumale ou du vicomte de Trédern. Dans sa correspondance avec sa mère, Princeteau décrit les sorties aux courses avec Geoffroy de Ruillé : "(...) Bu champagne, nous avons trinqué au vicomte de Ruillé, à 5 heures après les courses tous retournés à Paris. Nous avons monté, descendu, remonté et redescendu sur l'avenue des Champs-Elysées..." Par ailleurs, Geoffroy de Ruillé travaillait la sculpture dans l'atelier de Princeteau : "Je suis professeur et sévère, j'observe, j'ordonne, je gronde, je tonne, mes élèves travaillent sérieusement mais ce gaillard de Ruillé et Raoul rient quand je ne les regarde pas." (Extraits de lettres de Princeteau citées par Louis Cuvreau et Hubert de Watrigant : René Princeteau : l'éloquence de la main.' Paris, Somogy, pp.16-17).
Avec ses portraits équestres, tel celui du Comte de Ruillé, Princeteau s'inscrit dans la continuité de Théodore Géricault et d'Alfred de Dreux.
Ce tableau sera inclus dans le catalogue raisonné de l'oeuvre de l'artiste en préparation par Messieurs Louis Cuvreau et Hubert de Watrigant. Nous les remercions pour l'aide qu'ils nous ont apportée dans la rédaction de cette notice.
Avec ses portraits équestres, tel celui du Comte de Ruillé, Princeteau s'inscrit dans la continuité de Théodore Géricault et d'Alfred de Dreux.
Ce tableau sera inclus dans le catalogue raisonné de l'oeuvre de l'artiste en préparation par Messieurs Louis Cuvreau et Hubert de Watrigant. Nous les remercions pour l'aide qu'ils nous ont apportée dans la rédaction de cette notice.