Lot Essay
Pour un modèle de forme similaire, voir Le Répertoire de la Faïence Française, Paris, 1933, Tome III, pl.11C; et pour une variation de ce modèle, conservée au Musée des Arts Décoratifs à Strasbourg, voir le catalogue de l'exposition, Porcelaines de Niderviller, Sarrebourg, 1996, p.33, no.1.
Niderviller se trouve en Lorraine, près de Sarrebourg. La seigneurie est rachetée en 1748 par Jean-Louis Beyerlé, directeur de la Monnaie royale à Strasbourg.
De par sa positon géographique dans le duché de Lorraine, Niderviller, n'était pas soumise aux lois françaises protectionnistes en faveur de la production de Sèvres. Cette situation a permi à Niderviller de se développer pendant environ vingt ans, jusqu'en 1766, date du décès du duc de Lorraine, qui provoque son rattachement à la couronne de France.
Cette fabrique produit des pièces de qualité en faïence mais également en porcelaine avec de très fortes influences strasbourgeoises, notamment dans l'utilisation du style rocaille. Vers 1755, Beyerlé profite du départ de Paul Hannong et de son plus grand sculpteur-modeleur Lanz (partis pour Frankenthal), pour employer le peintre de talent François-Antoine Anstett, formé à Strasbourg. Anstett se voie confier très rapidement la direction de la fabrique, qu'il va garder jusqu'en 1778.
La production de porcelaine sera poursuivie en 1771 par le nouveau propriétaire, Adam-Philibert, comte de Custine, secondé par Claude-Antoine Lanfrey.
Niderviller se trouve en Lorraine, près de Sarrebourg. La seigneurie est rachetée en 1748 par Jean-Louis Beyerlé, directeur de la Monnaie royale à Strasbourg.
De par sa positon géographique dans le duché de Lorraine, Niderviller, n'était pas soumise aux lois françaises protectionnistes en faveur de la production de Sèvres. Cette situation a permi à Niderviller de se développer pendant environ vingt ans, jusqu'en 1766, date du décès du duc de Lorraine, qui provoque son rattachement à la couronne de France.
Cette fabrique produit des pièces de qualité en faïence mais également en porcelaine avec de très fortes influences strasbourgeoises, notamment dans l'utilisation du style rocaille. Vers 1755, Beyerlé profite du départ de Paul Hannong et de son plus grand sculpteur-modeleur Lanz (partis pour Frankenthal), pour employer le peintre de talent François-Antoine Anstett, formé à Strasbourg. Anstett se voie confier très rapidement la direction de la fabrique, qu'il va garder jusqu'en 1778.
La production de porcelaine sera poursuivie en 1771 par le nouveau propriétaire, Adam-Philibert, comte de Custine, secondé par Claude-Antoine Lanfrey.