![AMPÈRE, André-Marie (1775-1836). Notice sur une classification naturelle des sciences. Epreuves d'imprimerie du tiré à part original avec corrections autographes de l'auteur. S.l. [Paris:] Everat, s.d. [vers 1830]. 7 pp. numérotées in-8 (203 x 135 mm). (Quelques rousseurs pour le tiré à part original.) Les feuillets sont cousus et recueillis dans un étui en maroquin de Lobstein.](https://www.christies.com/img/LotImages/2004/PAR/2004_PAR_05084_0009_000(081730).jpg?w=1)
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AMPÈRE, André-Marie (1775-1836). Notice sur une classification naturelle des sciences. Epreuves d'imprimerie du tiré à part original avec corrections autographes de l'auteur. S.l. [Paris:] Everat, s.d. [vers 1830]. 7 pp. numérotées in-8 (203 x 135 mm). (Quelques rousseurs pour le tiré à part original.) Les feuillets sont cousus et recueillis dans un étui en maroquin de Lobstein.
ÉPREUVES D'IMPRIMERIE, ENTIèREMENT CORRIGéES DE LA MAIN D'AMPèRE, D'UN TIRé à PART DE LA REVUE ENCYCLOPéDIQUE.
A partir de 1824, Ampère enseigna la physique au Collège de France, tout en professant la philosophie à la faculté des lettres. Son projet de classification des connaissances humaines ne se concrétisa qu'en 1834 dans le célèbre Essai sur la philosophie des Sciences.
L'importante Notice met l'accent sur le principe d'une classification "naturelle" qu'il enseigna au Collège de France. Elle est expliquée par un "tableau synoptique des sciences et des arts"; divisé en règnes, sous-règnes, embranchements. Les trois dernières pages renferment le poème mnémonique Carmina mnemonica composé avec une dédicace imprimée à l'adresse de son fils "Optimo filio et carissimo". Une strophe de cinq vers ajoutée à la fin du poème est sans doute restée inédite. Cette réorganisation du savoir eut une influence sur bien des théoriciens de la science au XIXe siècle, non sans critiques.
La nouvelle taxinomie était surtout un moyen de retrouver l'unité des sciences, et à travers elle, l'unité de la personne humaine. Du fait de son universalisme, elle était appelée à être, selon le mot de Michel Foucault: "La dernière des philosophies classiques". (2)
ÉPREUVES D'IMPRIMERIE, ENTIèREMENT CORRIGéES DE LA MAIN D'AMPèRE, D'UN TIRé à PART DE LA REVUE ENCYCLOPéDIQUE.
A partir de 1824, Ampère enseigna la physique au Collège de France, tout en professant la philosophie à la faculté des lettres. Son projet de classification des connaissances humaines ne se concrétisa qu'en 1834 dans le célèbre Essai sur la philosophie des Sciences.
L'importante Notice met l'accent sur le principe d'une classification "naturelle" qu'il enseigna au Collège de France. Elle est expliquée par un "tableau synoptique des sciences et des arts"; divisé en règnes, sous-règnes, embranchements. Les trois dernières pages renferment le poème mnémonique Carmina mnemonica composé avec une dédicace imprimée à l'adresse de son fils "Optimo filio et carissimo". Une strophe de cinq vers ajoutée à la fin du poème est sans doute restée inédite. Cette réorganisation du savoir eut une influence sur bien des théoriciens de la science au XIX
La nouvelle taxinomie était surtout un moyen de retrouver l'unité des sciences, et à travers elle, l'unité de la personne humaine. Du fait de son universalisme, elle était appelée à être, selon le mot de Michel Foucault: "La dernière des philosophies classiques". (2)
Further details
Corrected page proofs of the offprint issue of an article published in the Revue encyclopédique c. 1830. Ampère made numerous autograph corrections to every page, which were adopted in the original edition, and one substantial addition of five lines of verse to the thirteenth stanza of his mnemonic poem, which remained excluded from the published version. A copy of the final offprint is included with the lot. After 1827 Ampère's scientific activity declined and he turned exclusively to philosophy and his system of classification of the sciences, which ultimately resulted in his Essai sur la philosophie des sciences (1834). The present Notice represents an early stage of this classification and includes a Latin mnemonic poem as an aid to the author's students at the Collège de France.