Details
Breviarium Parisiense, Illustrissimi & Reverendissimi in Christo Patris D.D. Caroli-Gaspar-Guillelmi de Vintimille autoritate. Pars Aestiva. [Pars automnalis. Pars hiemalis. Pars verna.] Paris: Pierre Simon et d'autres imprimeurs pour les libraires de Paris, 1736.
4 volumes in-4 (255 x 193 mm). 4 frontispices et 8 gravures d'après Boucher gravés par le Bas, et 2 feuillets de plain-chant noté pour chacun des quatre tomes. (Quelques mouillures et rousseurs, une petite déchirure atteignant quelques lettres sans manque au feuillet Cc2 de la partie d'Hiver.)
RELIURE STRICTEMENT DE L'éPOQUE: maroquin havane, bordure du Louvre entre doubles filets et roulettes fleurdelisées, au centre armoiries de la Duchesse douairière d'Orléans (Olivier 2567, fer 7, dos orné de fleurs de lis et roulettes fleurdelisées, pièces de titre et de parties de maroquin brun, dentelle intérieure et filets sur les coupes, tranches dorées, (quatre mors et quelques coins restaurés, un coin frotté, quelques griffures).
PROVENANCE: Françoise-Marie, Duchesse d'Orléans (armoiries sur les plats) -- M. Duhamel, vicaire de Saint-Maclou, à Pontoise, Seine et Oise (étiquettes aux premiers contreplats).
PREMIÈRE ÉDITION du nouveau bréviaire de Paris, publié par l'archevêque de Paris, Vintimille de Luc, peu avant sa mort. Il est rédigé par Viger, Mesenguy et Coffin, et fut adopté par de nombreux diocèses en France.
AUX ARMES DE VEUVE DE LA DUCHESSE D'ORLÉANS, fille de Louis XIV et de Madame de Montespan, légitimée en 1681 à l'âge de quatre ans. Elle épousa le duc d'Orléans en 1692, qui devint Régent à la mort de Louis XIV. A la mort du Régent en 1723, elle prit le titre de Duchesse douairière, et vécut au Palais-Royal, où elle mourut en 1740.
INTÉRESSANTE RELIURE EXÉCUTÉE ENTRE 1736 ET 1740, DÉCORÉE D'UN MATÉRIEL DE DORURE DE DIVERSES ÉPOQUES GRAVÉ POUR LA BIBLIOTHÈQUE DU ROI. On y trouve la célèbre bordure du Louvre, en usage surtout entre 1670 et 1675, très rarement utilisée après la mort de Colbert qui en avait ordonné l'usage; une roulette (ici aux contreplats) utilisée par Jacques Chenu entre 1699 et 1709; une fleur tigée provenant du matériel de Guillaume Mercier utilisée vers 1730 (ici au dos entre les fleurs de lis d'angles) et sa roulette fleurdelisée, plus tardive, entre 1739 et 1744, exactement contemporaine de notre reliure, donnant à penser qu'elle peut presque certainement lui être attribuée. Voir Jeanne-Marie Métivier, La reliure à la Bibliothèque du roi de 1672 à 1786, in "Mélanges autour de l'histoire des livres imprimés et périodiques", 1998, p. 131-177. (4)
4 volumes in-4 (255 x 193 mm). 4 frontispices et 8 gravures d'après Boucher gravés par le Bas, et 2 feuillets de plain-chant noté pour chacun des quatre tomes. (Quelques mouillures et rousseurs, une petite déchirure atteignant quelques lettres sans manque au feuillet Cc2 de la partie d'Hiver.)
RELIURE STRICTEMENT DE L'éPOQUE: maroquin havane, bordure du Louvre entre doubles filets et roulettes fleurdelisées, au centre armoiries de la Duchesse douairière d'Orléans (Olivier 2567, fer 7, dos orné de fleurs de lis et roulettes fleurdelisées, pièces de titre et de parties de maroquin brun, dentelle intérieure et filets sur les coupes, tranches dorées, (quatre mors et quelques coins restaurés, un coin frotté, quelques griffures).
PROVENANCE: Françoise-Marie, Duchesse d'Orléans (armoiries sur les plats) -- M. Duhamel, vicaire de Saint-Maclou, à Pontoise, Seine et Oise (étiquettes aux premiers contreplats).
PREMIÈRE ÉDITION du nouveau bréviaire de Paris, publié par l'archevêque de Paris, Vintimille de Luc, peu avant sa mort. Il est rédigé par Viger, Mesenguy et Coffin, et fut adopté par de nombreux diocèses en France.
AUX ARMES DE VEUVE DE LA DUCHESSE D'ORLÉANS, fille de Louis XIV et de Madame de Montespan, légitimée en 1681 à l'âge de quatre ans. Elle épousa le duc d'Orléans en 1692, qui devint Régent à la mort de Louis XIV. A la mort du Régent en 1723, elle prit le titre de Duchesse douairière, et vécut au Palais-Royal, où elle mourut en 1740.
INTÉRESSANTE RELIURE EXÉCUTÉE ENTRE 1736 ET 1740, DÉCORÉE D'UN MATÉRIEL DE DORURE DE DIVERSES ÉPOQUES GRAVÉ POUR LA BIBLIOTHÈQUE DU ROI. On y trouve la célèbre bordure du Louvre, en usage surtout entre 1670 et 1675, très rarement utilisée après la mort de Colbert qui en avait ordonné l'usage; une roulette (ici aux contreplats) utilisée par Jacques Chenu entre 1699 et 1709; une fleur tigée provenant du matériel de Guillaume Mercier utilisée vers 1730 (ici au dos entre les fleurs de lis d'angles) et sa roulette fleurdelisée, plus tardive, entre 1739 et 1744, exactement contemporaine de notre reliure, donnant à penser qu'elle peut presque certainement lui être attribuée. Voir Jeanne-Marie Métivier, La reliure à la Bibliothèque du roi de 1672 à 1786, in "Mélanges autour de l'histoire des livres imprimés et périodiques", 1998, p. 131-177. (4)