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Details
CUREAU DE LA CHAMBRE, Marin (1594-1675). Nouvelles observations et coniectures sur l'iris; par le Sr de La Chambre, Conseiller du Roy en ses Conseils & son Medecin Ordinaire. Paris: Jacques Langlois pour Pierre Rocolet, 1650.
In-4 (247 x 174 mm). Exemplaire réglé. Vignette gravée sur le titre, deux bandeaux (l'un gravé sur cuivre et l'autre sur bois), un cul-de-lampe gravé sur bois, 25 schémas gravés sur cuivre dans le texte, dont un à pleine page, et lettrines gravées. (Rousseurs éparses, quelques petites taches d'encre, mouillure affectant les cinq dernières pages, sans les deux derniers feuillets blancs, dernière garde déchirée. Le schéma de la page 323 est inséré dans l'ouvrage.)
RELIURE DE L'ATELIER ROCOLET: maroquin rouge à décor de compartiments lobés ornementés aux petits fers agencés autour d'un cartouche central aux armes du cardinal de Mazarin (Olivier 1529, fer 5 pour un fer approchant) sur fond entièrement décoré aux petits fers courbes filigranés, dos à nerfs orné de compartiments et petits fers, roulette dorée sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées, (petites taches brunes sur les plats, habiles restaurations aux coiffes, coins et mors, légères usures). Musea Nostra, p. 46.
PROVENANCE: cardinal de Mazarin (armes sur les plats et inscription manuscrite sur le contreplat "Pour monsieur le cardinal à compartiments" -- John McLeod et L. Milon (inscriptions manuscrites sur la page de titre) -- A.L. McLaughlin (ex-libris), vente Sotheby's Monaco, 7-8 octobre 1980, lot 1784.
EDITION ORIGINALE de ce traité de l'oeil et de la perception des couleurs, dédiée au roi. Ecrivain prolifique, conseiller et médecin de Louis XIII, Cureau de La Chambre aborda les sujets les plus divers et remporta un immense succès à son époque. "Il eut un mérite unique alors, celui de parler clairement la langue scientifique et de rendre accessible aux gens du monde les questions auxquelles les personnes de cette classe peuvent s'intéresser" (Grand Larousse du XIXe).
EXCEPTIONNEL EXEMPLAIRE RELIé à LA FANFARE POUR LE CARDINAL MAZARIN, à SES ARMES. Il est cité par Isabelle de Conihout sous le numéro 7E, aux côtés de six autres exemplaires de l'édition: aux armes du roi, au chiffre de Gaston d'Orléans, aux armes du Grand Condé, aux armes de Séguier, aux armes d'Anne d'Autriche, et sans armes ni chiffre. Il serait, avec l'exemplaire relié pour son protecteur Séguier, le seul à porter un décor à la fanfare, et l'un des quatre reliés par Rocolet. On trouve parmi les petits fers de l'atelier, la fleurette quadrilobée, la fleur de lis à base plate, et surtout l'étoile des armoiries Séguier et la flammèche des armoiries de Cureau.
Cet exemplaire porte par ailleurs une inscription des plus rares, attribuable à Pierre Rocolet, donnant instruction à son atelier de relier l'ouvrage pour Mr Le Cardinal à Compart.[iment]s. Il s'agit là d'une rarissime précision stylistique faisant usage d'un terme utilisé à notre époque pour qualifier le développement des fanfares en décors compartimentés, mais qui, à cette époque, englobait plus que probablement les décors à la fanfare dont le terme propre ne fut créé qu'au XIXe siècle. Cette précieuse indication n'était pas destinée à être visible: inscrite sur le carton du premier contreplat, elle ne fut découverte qu'à l'occasion d'une récente restauration. Krivasty 3017.
In-4 (247 x 174 mm). Exemplaire réglé. Vignette gravée sur le titre, deux bandeaux (l'un gravé sur cuivre et l'autre sur bois), un cul-de-lampe gravé sur bois, 25 schémas gravés sur cuivre dans le texte, dont un à pleine page, et lettrines gravées. (Rousseurs éparses, quelques petites taches d'encre, mouillure affectant les cinq dernières pages, sans les deux derniers feuillets blancs, dernière garde déchirée. Le schéma de la page 323 est inséré dans l'ouvrage.)
RELIURE DE L'ATELIER ROCOLET: maroquin rouge à décor de compartiments lobés ornementés aux petits fers agencés autour d'un cartouche central aux armes du cardinal de Mazarin (Olivier 1529, fer 5 pour un fer approchant) sur fond entièrement décoré aux petits fers courbes filigranés, dos à nerfs orné de compartiments et petits fers, roulette dorée sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées, (petites taches brunes sur les plats, habiles restaurations aux coiffes, coins et mors, légères usures). Musea Nostra, p. 46.
PROVENANCE: cardinal de Mazarin (armes sur les plats et inscription manuscrite sur le contreplat "Pour monsieur le cardinal à compartiments" -- John McLeod et L. Milon (inscriptions manuscrites sur la page de titre) -- A.L. McLaughlin (ex-libris), vente Sotheby's Monaco, 7-8 octobre 1980, lot 1784.
EDITION ORIGINALE de ce traité de l'oeil et de la perception des couleurs, dédiée au roi. Ecrivain prolifique, conseiller et médecin de Louis XIII, Cureau de La Chambre aborda les sujets les plus divers et remporta un immense succès à son époque. "Il eut un mérite unique alors, celui de parler clairement la langue scientifique et de rendre accessible aux gens du monde les questions auxquelles les personnes de cette classe peuvent s'intéresser" (Grand Larousse du XIX
EXCEPTIONNEL EXEMPLAIRE RELIé à LA FANFARE POUR LE CARDINAL MAZARIN, à SES ARMES. Il est cité par Isabelle de Conihout sous le numéro 7E, aux côtés de six autres exemplaires de l'édition: aux armes du roi, au chiffre de Gaston d'Orléans, aux armes du Grand Condé, aux armes de Séguier, aux armes d'Anne d'Autriche, et sans armes ni chiffre. Il serait, avec l'exemplaire relié pour son protecteur Séguier, le seul à porter un décor à la fanfare, et l'un des quatre reliés par Rocolet. On trouve parmi les petits fers de l'atelier, la fleurette quadrilobée, la fleur de lis à base plate, et surtout l'étoile des armoiries Séguier et la flammèche des armoiries de Cureau.
Cet exemplaire porte par ailleurs une inscription des plus rares, attribuable à Pierre Rocolet, donnant instruction à son atelier de relier l'ouvrage pour Mr Le Cardinal à Compart.[iment]s. Il s'agit là d'une rarissime précision stylistique faisant usage d'un terme utilisé à notre époque pour qualifier le développement des fanfares en décors compartimentés, mais qui, à cette époque, englobait plus que probablement les décors à la fanfare dont le terme propre ne fut créé qu'au XIX