![Nouveau Testament [En grec]. Paris: Imprimerie royale, 1642.](https://www.christies.com/img/LotImages/2004/PAR/2004_PAR_05071_0165_000(084714).jpg?w=1)
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Nouveau Testament [En grec]. Paris: Imprimerie royale, 1642.
In-folio (435 x 281 mm). Titre-frontispice dessiné et gravé par Claude Mellan, 21 bandeaux, 21 lettrines et 11 culs-de-lampe gravés sur cuivre.
RELIURE VERS 1710: maroquin rouge, bordure droite composée d'une répétition de fers en parenthèses évoquant une tresse ou un cordage, rehaussée de fleurettes, fleurs de lis et fleurs de lis couronnées aux angles, cette tresse bordée de part et d'autre de doubles filets, filet perlé, et dentelle de fers foliacés, au centre armoiries de Louis XIV, dos orné de fleurs de lis couronnées et petits fers d'angles, roulette de dentelle intérieure et sur les coupes, tranches dorées, (coins légèrement frottés, quelques tavelures).
CHEF-D'OEUVRE TYPOGRAPHIQUE exécutée sous la direction de Sébastien Cramoisy, selon Didot "le plus grand éditeur de livres grecs, latins et français de son temps", qui devint en 1640 le directeur de la première Imprimerie royale, installée au Palais du Louvre. Cette magnifique édition, qui porte sur son dernier cul-de-lampe, aux armes de Louis XIII, un petit blason aux armes de Richelieu, est parfois dite édition Mazarin, lequel venait de succéder au défunt cardinal de Richelieu, mort le 4 décembre 1642.
SOMPTUEUX EXEMPLAIRE DANS UNE RELIURE ATTRIBUABLE à LUC-ANTOINE BOYET, exécutée vers 1710. Elle est ornée du fer royal à couronne de feuilles de chêne dessiné par lui pour les ouvrages provenant de l'Imprimerie royale entre 1704 et 1723, et de la riche bordure tressée à fleurs de lis couronnées, fleurs de lis que l'on retrouve frappés huit fois au dos de la reliure. On remarquera les gardes à peigne très fin, appliquées au contreplat seul, selon l'usage du siècle précédent. Darlow & Moule II, p. 609.
In-folio (435 x 281 mm). Titre-frontispice dessiné et gravé par Claude Mellan, 21 bandeaux, 21 lettrines et 11 culs-de-lampe gravés sur cuivre.
RELIURE VERS 1710: maroquin rouge, bordure droite composée d'une répétition de fers en parenthèses évoquant une tresse ou un cordage, rehaussée de fleurettes, fleurs de lis et fleurs de lis couronnées aux angles, cette tresse bordée de part et d'autre de doubles filets, filet perlé, et dentelle de fers foliacés, au centre armoiries de Louis XIV, dos orné de fleurs de lis couronnées et petits fers d'angles, roulette de dentelle intérieure et sur les coupes, tranches dorées, (coins légèrement frottés, quelques tavelures).
CHEF-D'OEUVRE TYPOGRAPHIQUE exécutée sous la direction de Sébastien Cramoisy, selon Didot "le plus grand éditeur de livres grecs, latins et français de son temps", qui devint en 1640 le directeur de la première Imprimerie royale, installée au Palais du Louvre. Cette magnifique édition, qui porte sur son dernier cul-de-lampe, aux armes de Louis XIII, un petit blason aux armes de Richelieu, est parfois dite édition Mazarin, lequel venait de succéder au défunt cardinal de Richelieu, mort le 4 décembre 1642.
SOMPTUEUX EXEMPLAIRE DANS UNE RELIURE ATTRIBUABLE à LUC-ANTOINE BOYET, exécutée vers 1710. Elle est ornée du fer royal à couronne de feuilles de chêne dessiné par lui pour les ouvrages provenant de l'Imprimerie royale entre 1704 et 1723, et de la riche bordure tressée à fleurs de lis couronnées, fleurs de lis que l'on retrouve frappés huit fois au dos de la reliure. On remarquera les gardes à peigne très fin, appliquées au contreplat seul, selon l'usage du siècle précédent. Darlow & Moule II, p. 609.
Sale room notice
L'exemplaire provient de la bibliothèque Paul Menso (vente à Utrecht, 23-25 mars 1959, lot 125).