L'Office de la semaine saincte. Corrigé de nouveau par le commandement du Roy conformement au breviaire et missel de nostre S.P. le Pape Urbain VIII. Paris: Antoine Ruette, 1661.
L'Office de la semaine saincte. Corrigé de nouveau par le commandement du Roy conformement au breviaire et missel de nostre S.P. le Pape Urbain VIII. Paris: Antoine Ruette, 1661.

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L'Office de la semaine saincte. Corrigé de nouveau par le commandement du Roy conformement au breviaire et missel de nostre S.P. le Pape Urbain VIII. Paris: Antoine Ruette, 1661.

In-8 (185 x 114 mm). Exemplaire réglé, frontispice orné d'une déposition au portrait de Louis XIV, et 3 gravures sur cuivre à pleine page dans le texte par P. Bertrand. (Traces d'humidité dans la marge inférieure du volume, partiellement restaurée aux 2 premiers feuillets, atteignant parfois le bas du texte, et la marge extérieure.)

RELIURE D'ANTOINE RUETTE: maroquin rouge à compartiments quadrilobés dessinés au double filet autour d'un compartiment central étoilé à 8 branches flanqué en haut et en bas de compartiments rectangulaires, le tout ornementé de fers pointillés, dont une grosse fleur de lis, et d'une petite volute au trait répétée, dos orné de torsades et petits fers pointillés, tranches dorées, (petites taches d'encre au premier plat, coiffes, mors et coins inférieurs restaurés).

PROVENANCE: Charles de Monthiers, seigneur de Saint-Martin, avocat au Parlement, lieutenant général et gouverneur de Pontoise depuis 1644, contemporain de l'édition, mort avant 1676, ou, plus probablement, son fils Pierre, amateur bibliophile (ex-libris armorié) -- Jean Furstenberg (ex-libris), vente à Paris, 31 mars 1977, lot 76.

EDITION PUBLIéE ET RELIéE PAR ANTOINE RUETTE, FILS DE MACé RUETTE. L'atelier de reliure d'Antoine se fit une spécialité de couvrir en nombre les productions de l'imprimerie, entrant ainsi en concurrence directe avec les diverses Semaines saintes reliées dans l'atelier des Caumartin.
Riche reliure compartimentée décorée au pointillé, agencée autour d'une étoile à 8 branches, typique des productions de cet atelier. On peut voir deux variantes de ce décor sur la même édition, dans la vente Esmerian (II, n° 39 et 40); ces deux reliures sont citées par Hobson dans Les reliures à la fanfare (1935, pp. 64-65).

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