![[RICHARD, (Abbé René)]. Le véritable père Josef capucin Nommé au cardinalat Contenant l'histoire anecdote du cardinal de Richelieu. "Imprimé à Saint Jean de Mauriene [Savoie]: chés Gaspard Butler", 1704.](https://www.christies.com/img/LotImages/2004/PAR/2004_PAR_05071_0207_000(084715).jpg?w=1)
Details
[RICHARD, (Abbé René)]. Le véritable père Josef capucin Nommé au cardinalat Contenant l'histoire anecdote du cardinal de Richelieu. "Imprimé à Saint Jean de Mauriene [Savoie]: chés Gaspard Butler", 1704.
In-12 (162 x 93 mm). Bandeaux, initiales et culs-de-lampe gravés sur bois. (Rousseurs.)
RELIURE EXéCUTéE ENTRE 1704 ET 1710 ENVIRON PAR LE DOREUR DE LUC-ANTOINE BOYET: maroquin rouge souple à recouvrement, décor à la Du Seuil dessiné au triple filet à fleurons d'angles carrés, dos lisse finement orné au pointillé et aux petits fers, tranches dorées, (légèrement frottée aux angles).
PROVENANCE: Jean-Baptiste Guyon de Sardière (son ex-libris manuscrit, barré ultérieurement, sur le titre et à la fin de la table) -- Duc de La Vallière -- Archibald Acheson, troisième comte de Gosford (ex-libris) -- Charles William Flint (ex-libris armorié) -- Hans Fürstenberg (ex-libris), vente à Paris, 31 mars 1977, lot 194.
EDITION ORIGINALE qui sera réimprimée peu après à La Haye et à Amsterdam. Elle fut imprimée dans les montagnes de Savoie, ou peut-être même à l'étranger, à cause du contenu sensible de ce traité sur cette éminence grise, religieux à grande ambition, "fidèle disciple du fameux Machiavel".
CHARMANTE RELIURE SOUPLE DE TYPE "ANTIQUITéS GAULOISES", groupe mis en lumière par Isabelle Conihout et Pascal Ract-Madoux (dans Reliures françaises du XVIIe siècle. Chefs-d'oeuvre du Musée Condé , Chantilly 2002, n° 44 à 46). Le décor du dos comprend des fers filigranés imitant les fers courbes du XVIIe siècle, des fers anciens tels que la fleur filigranée, la flamèche, l'étoile et la petite double feuille, et se distingue des reliures de ce groupe en ce qu'elle ne reprend pas les fers en usage pour ces volumes: écureuils, macles, couronne, soleil, etc. Les éléments de sa structure - maroquin rouge souple à recouvrement, titre au centre du dos lisse entièrement couvert par le décor, papier de garde tourniquet - restent caractéristiques de ce groupe de reliures archaïsantes. Le catalogue de Chantilly précise (p.101): "ce groupe, le plus surprenant et le plus intéressant de la famille archaïsante, est le fait d'un curieux que nous n'avons pas encore identifié avec certitude".
L'EXEMPLAIRE A APPARTENU à JEAN-BAPTISTE DENIS GUYON DE SARDIèRE, fils de madame de la Mothe-Guyon, dont il porte l'ex-libris manuscrit au bas du titre. Sa collection, l'une des plus extraordinaires du temps, fut acquise en bloc en 1759 par le duc de La Vallière en 1759, probablement l'auteur de la rature barrant le nom du premier possesseur de l'ouvrage.
In-12 (162 x 93 mm). Bandeaux, initiales et culs-de-lampe gravés sur bois. (Rousseurs.)
RELIURE EXéCUTéE ENTRE 1704 ET 1710 ENVIRON PAR LE DOREUR DE LUC-ANTOINE BOYET: maroquin rouge souple à recouvrement, décor à la Du Seuil dessiné au triple filet à fleurons d'angles carrés, dos lisse finement orné au pointillé et aux petits fers, tranches dorées, (légèrement frottée aux angles).
PROVENANCE: Jean-Baptiste Guyon de Sardière (son ex-libris manuscrit, barré ultérieurement, sur le titre et à la fin de la table) -- Duc de La Vallière -- Archibald Acheson, troisième comte de Gosford (ex-libris) -- Charles William Flint (ex-libris armorié) -- Hans Fürstenberg (ex-libris), vente à Paris, 31 mars 1977, lot 194.
EDITION ORIGINALE qui sera réimprimée peu après à La Haye et à Amsterdam. Elle fut imprimée dans les montagnes de Savoie, ou peut-être même à l'étranger, à cause du contenu sensible de ce traité sur cette éminence grise, religieux à grande ambition, "fidèle disciple du fameux Machiavel".
CHARMANTE RELIURE SOUPLE DE TYPE "ANTIQUITéS GAULOISES", groupe mis en lumière par Isabelle Conihout et Pascal Ract-Madoux (dans Reliures françaises du XVII
L'EXEMPLAIRE A APPARTENU à JEAN-BAPTISTE DENIS GUYON DE SARDIèRE, fils de madame de la Mothe-Guyon, dont il porte l'ex-libris manuscrit au bas du titre. Sa collection, l'une des plus extraordinaires du temps, fut acquise en bloc en 1759 par le duc de La Vallière en 1759, probablement l'auteur de la rature barrant le nom du premier possesseur de l'ouvrage.