Details
MÉRY, Joseph (1798-1866). Promenade dans Florence. Manuscrit autographe signé. S.l.n.d. [vers 1840]. 53 ff. écrits uniquement au recto. In-4 (313 x 196 mm). Feuillets montés sur onglets et réunies dans un album en demi-maroquin rouge à coins signé René Aussourd. Provenance: collection Jean Lhomer (avec son cachet sur chaque feuillet) -- Giannalisa Feltrinelli (ex-libris).
BEAU MANUSCRIT DE TRAVAIL APPARÉMMENT INÉDIT.
Cet ensemble s'intègre dans la série des nouvelles, romans et pièces de théâtre que Méry écrivit après avoir renoncé à la politique. "D'une abondance imaginative rarement égalée, il a presque connu la célébrité d'un Dumas ou d'un Eugène Sue" (Talvart-Place XIV, 309). Manuscrit piquant dans lequel Méry portraiture le visiteur blasé et chauvin: "Que dites vous de Rome ? demande une voix. Rome, répond l'autre, est une ville triste. D'abord, je dois vous dire que je n'aime pas les ruines, moi; j'aime les monuments en bon état, comme la Madeleine & la Bourse. Les ruines sont des pierres, voilà tout. C'est ce qu'on voit sur tous les chantiers de construction. Ah ! par exemple ! L'église de Saint-Pierre me plaît beaucoup. C'est superbe ! mais quand on a vu Saint-Pierre, on a tout vu." Après avoir décrit l'idée reçue des touristes sur Naples, Gênes, etc, il aborde Florence. Il en évoque avec admiration les monuments et autres chefs-d'oeuvre: le Palazzo Vecchio, le clocher de Giotto, Sainte-Marie-des-Fleurs, les portes du baptistère sculptées par Ghiberti dont "la naïve légende affirme que ce sculpteur les a dérobées au paradis, pendant que Saint Pierre dormait, & Dieu laissa commettre ce vol par affection pour Florence", Santa Maria Novella, et différents pallazzi. [On joint]: Tirage moderne d'une grande vue de Florence par Blaeu (?), (410 x 215 mm). (2)
BEAU MANUSCRIT DE TRAVAIL APPARÉMMENT INÉDIT.
Cet ensemble s'intègre dans la série des nouvelles, romans et pièces de théâtre que Méry écrivit après avoir renoncé à la politique. "D'une abondance imaginative rarement égalée, il a presque connu la célébrité d'un Dumas ou d'un Eugène Sue" (Talvart-Place XIV, 309). Manuscrit piquant dans lequel Méry portraiture le visiteur blasé et chauvin: "Que dites vous de Rome ? demande une voix. Rome, répond l'autre, est une ville triste. D'abord, je dois vous dire que je n'aime pas les ruines, moi; j'aime les monuments en bon état, comme la Madeleine & la Bourse. Les ruines sont des pierres, voilà tout. C'est ce qu'on voit sur tous les chantiers de construction. Ah ! par exemple ! L'église de Saint-Pierre me plaît beaucoup. C'est superbe ! mais quand on a vu Saint-Pierre, on a tout vu." Après avoir décrit l'idée reçue des touristes sur Naples, Gênes, etc, il aborde Florence. Il en évoque avec admiration les monuments et autres chefs-d'oeuvre: le Palazzo Vecchio, le clocher de Giotto, Sainte-Marie-des-Fleurs, les portes du baptistère sculptées par Ghiberti dont "la naïve légende affirme que ce sculpteur les a dérobées au paradis, pendant que Saint Pierre dormait, & Dieu laissa commettre ce vol par affection pour Florence", Santa Maria Novella, et différents pallazzi. [On joint]: Tirage moderne d'une grande vue de Florence par Blaeu (?), (410 x 215 mm). (2)