STATUE YOROUBA
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STATUE YOROUBA

IGBOMINA, NIGÉRIA

Details
STATUE YOROUBA
Igbomina, Nigéria
Pour le culte de Eshu, ogo elegba, le court sceptre à la base évasée supportant un personnage masculin debout, tenant dans la main gauche une gourde de médecine et tenait dans la main droite une massue aujourd'hui disparue, les traits du visage finement sculptés, scarifications sur le front et sur les joues, la coiffure finement incisée de motifs en bandes linéaires et en zig-zag, restes de pigments indigo. Riche patine sombre et brillante.
Hauteur: 49 cm
Provenance
Docteur Robert Plant Armstrong (1919-1984), Dallas, Texas, il acquit la statue à Paris en 1969.
Literature
Armstrong, R.P., 'My Collection' dans African Arts, Vol.VII, no,3, printemps 1974, p.42, pl.9
Armstrong, R.P., 'Wellspring: On the Myth and Source of Culture', dans African Arts, pl.21, 1975
Armstrong, R.P., The Powers of Presence: Conciousness, Myth, and Affecting Presence, Université de Pennsylvania, 1981, pl.10
Special notice
In addition to Buyer's Premium, a commision of 5.5% (i.e. 6.578% inclusive of V. A. T.) will be charged to Buyer's. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit.
Further details
A YORUBA MALE FIGURE

Lot Essay

Selon William Fagg, cette statue n'est pas la représentation d'un orisha ou d'un dieu car il n'apparait que très rarement dans la statuaire yorouba mais plutôt un adorateur anonyme qui le personnifie. Ce personnage est le pendant masculin d'un couple de statues porté autour du cou par le prêtre d'Eshu lors des danses rituelles. Cette pièce fut considérée au départ comme un oshe shango plutôt qu'un ogo elegba, car le reste de la massue reposant sur l'épaule avait été interprétée comme une petite hache néolithique qui aurait été mal placée. Or les oshe shango ne forment pas de paire. En effet, il serait formidable de pouvoir rassembler ce couple car il constituerait le plus bel exemple existant. Le style d'Igbomina, et spécialement celui du village Oro, commence à être reconnu comme le style le plus fin de la région centrale du Pays Yorouba.

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