Lot Essay
Il ne semble pas y avoir d'autres oeuvres publiées de cet artiste du XIXeme siècle. Cette statue provient certainement de la région Luba Shankadi.
Albert Maesen (The Art of the Congo, 1967, p. 50) a été le premier ethnographe à reconnaître que "l'empire" Luba comprenait de nombreuses tributs d'origines diverses ayant des organisations sociales, culturelles et linguistique propres.
D'autres, comme Mary (Polly) Nooter et son mari Allen F. Roberts, ont récemment travaillés sur la culture Luba, et tous sont d'accord pour mettre en avant le caractère hégémonique de leur art et de leur politique qui s'est répandu sur tout le continent africain.
Les figures, principalement féminines dans la région, sont sculptées comme des cariatides, sur des tabourets, des appuie-têtes, des lances, des épés de faîtage, mais beaucoup plus rarement, comme c'est le cas ici, en ronde-bosse dépourvue de tout support.
Les fonctions précises de ces statues ne sont toujours pas connues, mise à part quelques références à des pratiques religieuses. Roberts et Roberts (Luba Art and the Making of History, New York, 1996), expliquent que les jeunes filles étaient scarifiées la toute première fois avant leur mariage lors de rîtes initiatiques, puis tout au long de leur vie pour marquer leur identité et leur mémoire. Ces scarifications ont un pouvoir érotique puissant dans la culture Luba.
Albert Maesen (The Art of the Congo, 1967, p. 50) a été le premier ethnographe à reconnaître que "l'empire" Luba comprenait de nombreuses tributs d'origines diverses ayant des organisations sociales, culturelles et linguistique propres.
D'autres, comme Mary (Polly) Nooter et son mari Allen F. Roberts, ont récemment travaillés sur la culture Luba, et tous sont d'accord pour mettre en avant le caractère hégémonique de leur art et de leur politique qui s'est répandu sur tout le continent africain.
Les figures, principalement féminines dans la région, sont sculptées comme des cariatides, sur des tabourets, des appuie-têtes, des lances, des épés de faîtage, mais beaucoup plus rarement, comme c'est le cas ici, en ronde-bosse dépourvue de tout support.
Les fonctions précises de ces statues ne sont toujours pas connues, mise à part quelques références à des pratiques religieuses. Roberts et Roberts (Luba Art and the Making of History, New York, 1996), expliquent que les jeunes filles étaient scarifiées la toute première fois avant leur mariage lors de rîtes initiatiques, puis tout au long de leur vie pour marquer leur identité et leur mémoire. Ces scarifications ont un pouvoir érotique puissant dans la culture Luba.
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