Lot Essay
Voir Robicsek, vases 60-62, pour l'iconographie des Héros Jumeaux et celle des scribes.
De nombreuses divinités ou personnages mythologiques sont représentés par paires ou triades dans l'art et les légendes mayas. Le groupe le plus célèbre est celui des Héros Jumeaux, Hunahpu et Xbalanque, dont les aventures sont narrées dans le Popol Vuth, le récit épique le plus précis sur la création du peuple maya et sur la naissance de sa religion et que l'on peut comparer avec l'Odyssée grecque. Les évocations de l'écriture sont constantes dans l'iconographie de ce vase : les turbans en paillettes qui évoquent le Dieu Agé, Pawahtun (le Dieu N), qui est le patron des scribes, l'ensemble de papier amate fabriqué à partir de l'écorce d'une arbre tropical (le ficus : voir fig. 70, Art of the Mayan Scribe), la parenté des Héros Jumeaux et leur position assise en tailleur avec leurs corollaires plus âgés lorsqu'ils sont transformés en singes (voir Robicsek, vases 63 et 64) et deviennent les saints patrons des scribes, et aussi le fait que sur de nombreuses céramiques Hunahpu soit associé avec son père comme scribe rédigeant avec attention sur un livre aux feuilles dépliées (Art of the Maya Scribe, fig. 78).
L'écriture fut un des traits les plus éclatants du degré atteint par la civilisation maya et une des démonstrations les plus poussées de sa culture intellectuelle et artistique.
Ce vase est un exemple de la remarquable maîtrise de l'art du trait acquise par les artistes réalisant des céramiques de style codex. L'utilisation de la ligne est la forme d'expression première dans l'art de peindre sur ce type vase et ce récipient illustre la maîtrise parfaite d'une technique de dessin permettant la création de lignes tant expressives que délicates.
De nombreuses divinités ou personnages mythologiques sont représentés par paires ou triades dans l'art et les légendes mayas. Le groupe le plus célèbre est celui des Héros Jumeaux, Hunahpu et Xbalanque, dont les aventures sont narrées dans le Popol Vuth, le récit épique le plus précis sur la création du peuple maya et sur la naissance de sa religion et que l'on peut comparer avec l'Odyssée grecque. Les évocations de l'écriture sont constantes dans l'iconographie de ce vase : les turbans en paillettes qui évoquent le Dieu Agé, Pawahtun (le Dieu N), qui est le patron des scribes, l'ensemble de papier amate fabriqué à partir de l'écorce d'une arbre tropical (le ficus : voir fig. 70, Art of the Mayan Scribe), la parenté des Héros Jumeaux et leur position assise en tailleur avec leurs corollaires plus âgés lorsqu'ils sont transformés en singes (voir Robicsek, vases 63 et 64) et deviennent les saints patrons des scribes, et aussi le fait que sur de nombreuses céramiques Hunahpu soit associé avec son père comme scribe rédigeant avec attention sur un livre aux feuilles dépliées (Art of the Maya Scribe, fig. 78).
L'écriture fut un des traits les plus éclatants du degré atteint par la civilisation maya et une des démonstrations les plus poussées de sa culture intellectuelle et artistique.
Ce vase est un exemple de la remarquable maîtrise de l'art du trait acquise par les artistes réalisant des céramiques de style codex. L'utilisation de la ligne est la forme d'expression première dans l'art de peindre sur ce type vase et ce récipient illustre la maîtrise parfaite d'une technique de dessin permettant la création de lignes tant expressives que délicates.