拍品專文
Ce meuble est sans aucun doute le fruit de la collaboration entre l'ébéniste Adam Weisweiler et un marchand-mercier, ces marchands de produits de luxe qui, outre leur rôle majeur dans la création de meubles et d'objets d'art au goût du jour, jouissaient d'un monopole dans l'importation des biens non périssables venus d'Orient.
Des marchands comme Thomas-Joachim Hébert et Lazare Duvaux figurèrent parmi les premiers à introduire la mode des meubles ornés de panneaux de laque dans les années 1740 et 1750. La laque japonaise du fait de son extrême qualité, du raffinement de son dessin et de sa solidité était des plus recherchées pour orner les meubles les plus usités du temps de Louis XVI, contrastant souvent avec de riches garnitures de bronze ciselé et doré.
ADAM WEISWEILER
Adam Weisweiler (1744-1820), d'origine allemande, s'installa rue du Faubourg Saint-Antoine à Paris et devint maître en 1778. Il travailla avec les marchands Julliot et Daguerre et les ébénistes Riesener et Beneman.
Cette petite commode s'apparente à la partie centrale d'une plus grande commode "à trois vantaux" estampillée de Weisweiler et présentant les mêmes frises, moulures d'encadrement et chutes, vendue par Christie's New York le 1er novembre 1989, lot 181. Il existe d'autres exemples de commodes ornées de laque par Weisweiler dont un ensemble de commodes à trois vantaux, conservées au Metropolitan Museum of Art, New York, au Kansas City Art Museum (illustrée in P. Lemonnier, Weisweiler, Paris, 1983, pl.119), et provenant de la collection de Charles de Pauw, à Bruxelles (illustrée ibid, p. 55). La frise de feuilles d'acanthe en ceinture se retrouve sur plusieurs exemplaires mais plus particulièrement sur une commode à encoignures, ornée au centre d'un panneau circulaire de laque (illustrée Ibid, p. 125).
Des marchands comme Thomas-Joachim Hébert et Lazare Duvaux figurèrent parmi les premiers à introduire la mode des meubles ornés de panneaux de laque dans les années 1740 et 1750. La laque japonaise du fait de son extrême qualité, du raffinement de son dessin et de sa solidité était des plus recherchées pour orner les meubles les plus usités du temps de Louis XVI, contrastant souvent avec de riches garnitures de bronze ciselé et doré.
ADAM WEISWEILER
Adam Weisweiler (1744-1820), d'origine allemande, s'installa rue du Faubourg Saint-Antoine à Paris et devint maître en 1778. Il travailla avec les marchands Julliot et Daguerre et les ébénistes Riesener et Beneman.
Cette petite commode s'apparente à la partie centrale d'une plus grande commode "à trois vantaux" estampillée de Weisweiler et présentant les mêmes frises, moulures d'encadrement et chutes, vendue par Christie's New York le 1er novembre 1989, lot 181. Il existe d'autres exemples de commodes ornées de laque par Weisweiler dont un ensemble de commodes à trois vantaux, conservées au Metropolitan Museum of Art, New York, au Kansas City Art Museum (illustrée in P. Lemonnier, Weisweiler, Paris, 1983, pl.119), et provenant de la collection de Charles de Pauw, à Bruxelles (illustrée ibid, p. 55). La frise de feuilles d'acanthe en ceinture se retrouve sur plusieurs exemplaires mais plus particulièrement sur une commode à encoignures, ornée au centre d'un panneau circulaire de laque (illustrée Ibid, p. 125).