ECOLE FRANCAISE DU XIXEME SIECLE
This lot is offered without reserve. Réflexions sur la collection Un regard, c'est ce dont il s'agit. Un choix, neuf, pour ces peintres longtemps oubliés et qui, depuis peu, sortent de l'ombre. Ils sont presque tous là, ceux dont les carnets de route laissent rêveurs les plus blasés des voyageurs d'aujourd'hui. Leurs oeuvres racontent l'Afrique et l'Asie. Et pour faire la jonction entre ces deux continents, Alexandre Iacovleff, l'artiste russe qui choisit la France et n'a de cesse de parcourir le monde. L'Afrique est illustrée notamment par deux de ces plus fidèles admirateurs. Si un peintre résume à lui seul l'amour de l'Afrique, c'est Roger Nivelt. Celui dont Léopold Sédar Senghor disait en 1981: "Ce qui caractérise Nivelt, c'est que, dans cette Afrique qui était devenue sa passion, il s'était fait Berbère avec les Berbères, et Nègre avec les Nègres". Comment vouloir plus bel hommage! L'autre digne représentant est Fernand Allard l'Ollivier, le peintre belge. Pour lui, aussi, sans Afrique point de salut. C'est une commande officielle qui l'envoie là-bas la première fois, c'est la passion qui l'y ramène en 1932 et il écrit: "Je sens que je possède enfin la lumière de ce pays". L'Afrique le gardera, il se noie alors dans les eaux boueuses du fleuve Congo. Depuis Ferdinand de Lesseps, l'Asie est moins lointaine. Le passage en bateau révèle les lumières particulières, souvent rose, des côtes de l'Arabie. Raoul du Gardier et Charles Fouqueray, tous deux peintres de la Marine y font escale. La passion de la mer et de l'Orient amène Raoul du Gardier à embarquer à bord du Général Duquesne, pour un long périple à destination de l'océan Indien. Il tient un journal de bord agrémenté de croquis souvent aquarellés. Ainsi, sait-on précisément que le 3 décembre 1929 le bateau atteignait Djibouti. Quant à Charles Fouqueray, par deux fois il y fait halte : lors d'un péripl en Méditerranée et dans le golfe Arabo-persique en 1917-1918, et en 1921, lors d'un voyage qui le mène en Extrême Orient. Peintre fécond, il en rapporte des milliers d'aquarelles. Dans l'Indochine française des années 30, les tentations sont nombreuses pour les artistes. Le pinceau de François de Marliave évolue entre paysages de rizières, costumes et palais, mais toujours avec la même précision. D'autres choisissent la jungle touffue des temples d'Angkor, ou encore le mystère des pagodes Boudhistes, comme Evariste Jonchère, qui un temps oublie ses outils de sculpteur pour ceux du peintre. Les fascinants Moïs, populations des hauts plateaux sont magistralement campés par Stéphane Brecq. Ces deux derniers sont professeurs, l'un à l'Ecole des Beaux-Arts d'Hanoï, le second à l'Ecole des arts cambodgiens de Phnom Penh. Ils rencontrent Joseph Inguimberty, le peintre de Marseille. Le Japon n'est plus fermé aux occidentaux. Louis Dumoulin s'y rend à la fin des années 1880. Au retour, il s'arrête en Chine, visite Shanghai, Canton et Hong-Kong. Il n'a de cesse de promouvoir le voyage et après beaucoup d'acharnement, il obtient en 1908, la création de la Société coloniale des artistes français, qui offre à ses lauréats des bourses de voyages, puis à partir de 1910 de véritables prix. C'est donc en grande partie grâce à lui que la jeune génération d'artistes voyageurs pourra prendre la mer. Il se devait d'être dans cette collection. Philippe Heim
ECOLE FRANCAISE DU XIXEME SIECLE

Lion couché dans sa cage

細節
ECOLE FRANCAISE DU XIXEME SIECLE
Lion couché dans sa cage
Huile sur toile marouflée sur carton, non encadrée
20 x 29,5 cm. (7 7/8 x 11¾ in.)
注意事項
This lot is offered without reserve.
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LION LAID ON ON HIS CAGE, OIL ON CANVAS, 19TH CENTURY FRENCH SCHOOL