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SAND, George (1804-1876) -- Fragment autographe de La comtesse de Rudolstadt (1844). Une page in-8, chiffrée en haut à gauche 29. 32 lignes. Ratures.
Paru en 1842-1843 dans la Revue Indépendante que George Sand venait de fonder avec Pierre Leroux, philosophe socialiste et républicain, La comtesse de Rudolstadt est aujourd'’hui considéré comme un des sommets de son oeuvre de fiction: à la fois roman historique et roman d'aventures et d'amour, il s'interroge sur les idéologies du Siècle des lumières, sa morale, et la Révolution, les opposant aux utopismes de son siècle, au travers d'une recherche sur le rôle de l'artiste dans une société politique.
CE FRAGMENT ILLUSTRE PARFAITEMENT LES IDÉAUX ÉGALITAIRES DE GEORGE SAND, ainsi que ses préoccupations concernant la position économique de l'artiste dans une société où pouvoir équivaut à richesses, et sa survie de l'existence des plus argentés : " ...nous n'avons pas besoin de l'argent des riches, nous ne mendions pas l'aumône [...] Tout ce qui n'est pas l'échange doit disparaître dans la société future [...] Quand nous passons devant la demeure orgueilleuse du chatelain, comme il est notre frère aussi que le pâtre, le laboureur et l'artisan, nous chantons sous sa fenêtre et nous nous éloignons sans salaire. Nous le considérons comme un malheureux qui ne peut rien échanger avec nous [...].
Paru en 1842-1843 dans la Revue Indépendante que George Sand venait de fonder avec Pierre Leroux, philosophe socialiste et républicain, La comtesse de Rudolstadt est aujourd'’hui considéré comme un des sommets de son oeuvre de fiction: à la fois roman historique et roman d'aventures et d'amour, il s'interroge sur les idéologies du Siècle des lumières, sa morale, et la Révolution, les opposant aux utopismes de son siècle, au travers d'une recherche sur le rôle de l'artiste dans une société politique.
CE FRAGMENT ILLUSTRE PARFAITEMENT LES IDÉAUX ÉGALITAIRES DE GEORGE SAND, ainsi que ses préoccupations concernant la position économique de l'artiste dans une société où pouvoir équivaut à richesses, et sa survie de l'existence des plus argentés : " ...nous n'avons pas besoin de l'argent des riches, nous ne mendions pas l'aumône [...] Tout ce qui n'est pas l'échange doit disparaître dans la société future [...] Quand nous passons devant la demeure orgueilleuse du chatelain, comme il est notre frère aussi que le pâtre, le laboureur et l'artisan, nous chantons sous sa fenêtre et nous nous éloignons sans salaire. Nous le considérons comme un malheureux qui ne peut rien échanger avec nous [...].