![[DELACROIX] -- GOETHE, Johann Wolfgang von (1749-1832). Faust. Tragédie, traduite en français par M. Albert Stapfer. Lithographies d'Eugène Delacroix. Paris: Chez Ch. Motte et chez Sautelet, 1828.](https://www.christies.com/img/LotImages/2005/PAR/2005_PAR_05403_0324_000(100733).jpg?w=1)
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[DELACROIX] -- GOETHE, Johann Wolfgang von (1749-1832). Faust. Tragédie, traduite en français par M. Albert Stapfer. Lithographies d'Eugène Delacroix. Paris: Chez Ch. Motte et chez Sautelet, 1828.
Grand in-folio (528 x 357 mm). Portrait de Goethe en frontispice et 17 planches hors texte, toutes tirées sur Chine appliqué par Motte d'après Eugène Delacroix. Maroquin rouge à long grain de Maylander, triple filet d'encadrement, dos à nerfs orné, étui assorti, (petites éraflures au dos).
RARE EXEMPLAIRE SUR GRAND PAPIER VÉLIN, AVEC LES PLANCHES SUR CHINE APPLIQUÉ. Cette édition du Faust est aujourd'hui considérée comme le premier livre d'artiste dont on compte très peu d'exemples au XIXe siècle. Le plus connu est probablement Le Corbeau de Poe, illustré par Manet en 1875 sur la traduction de Mallarmé. Très controversées dès leur parution, les lithographies de Delacroix furent très appréciées par Goethe. Mais, les jugeant trop libres, le public ne partagea pas son enthousiasme.
EXEMPLAIRE TRÈS GRAND DE MARGES, ENRICHI D'UNE LETTRE AUTOGRAPHE INÉDITE SIGNÉE DE DELACROIX, et d'un CALQUE attribué à Delacroix illustrant "Méphistopheles dans la Taverne". Selon l'expertise de Marcel Guyot, en 1947, il s'agirait d'un dessin original du peintre, provenant de la succession Pierret. Toutefois d'après madame Arlette Sérullaz, directeur du musée Delacroix, qui a examiné ce dessin, il convient de considérer cette attribution avec grande prudence. En effet, les dessins de Delacroix ont été de nombreuses fois copiés par ses proches amis tels Piron, Riesener.
La lettre autographe, une page in-8 (198 x 137 mm, montée sur le dernier feuillet) avec le cachet à sec portant le blason de la ville de Paris, datée 3 juillet 1841 (cachet de la poste), est adressée à madame Pierret. Delacroix tient à la prévenir de l'absence de son mari qu'il a invité à dîner. "J'écris en ce moment à Pierret de venir dîner avec moi et mon frère. Je vous écris pour lui éviter la peine d'aller vous prévenir qu'il ne dinera pas avec vous et qu'il puisse venir directement de son bureau [...]". Cette lettre ne figure pas dans la Correspondance générale d'Eugène Delacroix publiée en 1935 par André Joubin. En revanche, celui-ci mentionne la lettre adressée le même jour à Jean-Baptiste Pierret (1795-1854) et dans laquelle le peintre indique: "J'écris en même temps à ta femme pour qu'elle ne t'attende pas tantôt afin de t'éviter d'aller la prévenir." (André Joubin op. cit., tome II, pages 80-81). Cette lettre, conservée au musée du Louvre, fait partie du fonds Moreau-Nélaton. Nous tenons à remercier vivement madame Sérullaz pour sa très aimable collaboration. Ray French 143; Castleman p. 19.
Grand in-folio (528 x 357 mm). Portrait de Goethe en frontispice et 17 planches hors texte, toutes tirées sur Chine appliqué par Motte d'après Eugène Delacroix. Maroquin rouge à long grain de Maylander, triple filet d'encadrement, dos à nerfs orné, étui assorti, (petites éraflures au dos).
RARE EXEMPLAIRE SUR GRAND PAPIER VÉLIN, AVEC LES PLANCHES SUR CHINE APPLIQUÉ. Cette édition du Faust est aujourd'hui considérée comme le premier livre d'artiste dont on compte très peu d'exemples au XIX
EXEMPLAIRE TRÈS GRAND DE MARGES, ENRICHI D'UNE LETTRE AUTOGRAPHE INÉDITE SIGNÉE DE DELACROIX, et d'un CALQUE attribué à Delacroix illustrant "Méphistopheles dans la Taverne". Selon l'expertise de Marcel Guyot, en 1947, il s'agirait d'un dessin original du peintre, provenant de la succession Pierret. Toutefois d'après madame Arlette Sérullaz, directeur du musée Delacroix, qui a examiné ce dessin, il convient de considérer cette attribution avec grande prudence. En effet, les dessins de Delacroix ont été de nombreuses fois copiés par ses proches amis tels Piron, Riesener.
La lettre autographe, une page in-8 (198 x 137 mm, montée sur le dernier feuillet) avec le cachet à sec portant le blason de la ville de Paris, datée 3 juillet 1841 (cachet de la poste), est adressée à madame Pierret. Delacroix tient à la prévenir de l'absence de son mari qu'il a invité à dîner. "J'écris en ce moment à Pierret de venir dîner avec moi et mon frère. Je vous écris pour lui éviter la peine d'aller vous prévenir qu'il ne dinera pas avec vous et qu'il puisse venir directement de son bureau [...]". Cette lettre ne figure pas dans la Correspondance générale d'Eugène Delacroix publiée en 1935 par André Joubin. En revanche, celui-ci mentionne la lettre adressée le même jour à Jean-Baptiste Pierret (1795-1854) et dans laquelle le peintre indique: "J'écris en même temps à ta femme pour qu'elle ne t'attende pas tantôt afin de t'éviter d'aller la prévenir." (André Joubin op. cit., tome II, pages 80-81). Cette lettre, conservée au musée du Louvre, fait partie du fonds Moreau-Nélaton. Nous tenons à remercier vivement madame Sérullaz pour sa très aimable collaboration. Ray French 143; Castleman p. 19.