Lot Essay
Ce lot a obtenu l'autorisation de sortie de France.
Louis Mailly insculpe son poinçon le 26 janvier 1723 puis le 12 février de la même année son poinçon pour l'or.
Nous pouvons dater notre paire de boîtes entre le 24 septembre 1738, (début de la jurande Y) et le printemps 1739, pèriode du décès de l'orfèvre. En effet, un document relate que le 15 mai son apprenti, à la suite de la disparition de son maître doit en trouver un autre.
Mailly était un orfèvre réputé comme l'indique A.Kenneth Snowman dans son ouvrage Eighteenth century gold boxes in Europe, Londres, 1990. Il écrit en effet page 147, qu' "une boîte en or est reproduite sur les planches 137 et 138, décorée de miniatures d'après Watteau et Lancret et qu'elle associe les travaux du talentueux émailleur Jean-Baptiste Massé et de l'orfèvre Louis Mailly qui ont travaillé pour la famille royale".
La laque:
Ce matériau très prisé tout au long du XVIIIème était importé en France via les Pays-Bas qui détenaient le quasi monopole de ce commerce. Considérée comme un objet de luxe, seuls les grands marchands-merciers parisiens, comme Hébert, Julliot ou Gersaint, pouvaient en acquérir pour en plaquer les plus beaux meubles et objets d'art.
Le Japon produisait une laque spécialement destinée à l'exportation, suivant le goût des européens. Cependant nos boîtes ont la particularité d'être d'une forme typiquement japonaise et d'une laque qui normalement ne devait pas servir à l'exportation. En effet, elles servaient habituellement à la toilette..
Nos boîtes sont donc exceptionnnelles à plus d'un titre: elles allient un matériau précieux et une forme réservés aux seuls japonais; à la maîtrise technique de l'orfèvre qui a su conserver toute la beauté de l'objet en le plaquant sur une monture en or.
Louis Mailly insculpe son poinçon le 26 janvier 1723 puis le 12 février de la même année son poinçon pour l'or.
Nous pouvons dater notre paire de boîtes entre le 24 septembre 1738, (début de la jurande Y) et le printemps 1739, pèriode du décès de l'orfèvre. En effet, un document relate que le 15 mai son apprenti, à la suite de la disparition de son maître doit en trouver un autre.
Mailly était un orfèvre réputé comme l'indique A.Kenneth Snowman dans son ouvrage Eighteenth century gold boxes in Europe, Londres, 1990. Il écrit en effet page 147, qu' "une boîte en or est reproduite sur les planches 137 et 138, décorée de miniatures d'après Watteau et Lancret et qu'elle associe les travaux du talentueux émailleur Jean-Baptiste Massé et de l'orfèvre Louis Mailly qui ont travaillé pour la famille royale".
La laque:
Ce matériau très prisé tout au long du XVIIIème était importé en France via les Pays-Bas qui détenaient le quasi monopole de ce commerce. Considérée comme un objet de luxe, seuls les grands marchands-merciers parisiens, comme Hébert, Julliot ou Gersaint, pouvaient en acquérir pour en plaquer les plus beaux meubles et objets d'art.
Le Japon produisait une laque spécialement destinée à l'exportation, suivant le goût des européens. Cependant nos boîtes ont la particularité d'être d'une forme typiquement japonaise et d'une laque qui normalement ne devait pas servir à l'exportation. En effet, elles servaient habituellement à la toilette..
Nos boîtes sont donc exceptionnnelles à plus d'un titre: elles allient un matériau précieux et une forme réservés aux seuls japonais; à la maîtrise technique de l'orfèvre qui a su conserver toute la beauté de l'objet en le plaquant sur une monture en or.