Lot Essay
Cette pendule au décor de magot et aujourd'hui montée en miroir, illustre parfaitement le goût des chinoiseries si répandu sous Louis XV. Pour répondre à une demande grandissante, les marchands-merciers ont rivalisé d'invention pour créer des objets tels que pendules, flambeaux, vases divers et autres, au sujet pittoresque associant porcelaine et bronze.
Les modèles ornés de sujets en porcelaine de Chine étaient les plus précieux. Des fleurs en porcelaine européenne venaient compléter l'ensemble. Plusieurs exemples à décor de magot figurent dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen-Age au XXème siècle Paris, 1997, p. 147, fig. D et ibid, p. 148, fig. A et C.
Cependant, bien souvent la porcelaine de Chine était remplacée par du bronze (ibid, fig. E) ou de la porcelaine européenne cherchant à imiter la porcelaine de Chine. Ainsi, le Muséee des Arts Décoratifs à Paris conserve une pendule à décor de bouddha aux traits fantaisistes, en porcelaine de Chantilly et montée de bronze doré. Elle est illustrée dans M. Jarry, Chinoiseries, le rayonnement du goût chinois sur les arts décoratifs des XVIIe et XVIIIe siècles, Fribourg, 1981, p. 114, fig. 118.
Les modèles ornés de sujets en porcelaine de Chine étaient les plus précieux. Des fleurs en porcelaine européenne venaient compléter l'ensemble. Plusieurs exemples à décor de magot figurent dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen-Age au XXème siècle Paris, 1997, p. 147, fig. D et ibid, p. 148, fig. A et C.
Cependant, bien souvent la porcelaine de Chine était remplacée par du bronze (ibid, fig. E) ou de la porcelaine européenne cherchant à imiter la porcelaine de Chine. Ainsi, le Muséee des Arts Décoratifs à Paris conserve une pendule à décor de bouddha aux traits fantaisistes, en porcelaine de Chantilly et montée de bronze doré. Elle est illustrée dans M. Jarry, Chinoiseries, le rayonnement du goût chinois sur les arts décoratifs des XVIIe et XVIIIe siècles, Fribourg, 1981, p. 114, fig. 118.