拍品專文
Au XVIIème siècle, le cabinet, meuble fonctionnel pour ranger documents et objets d'art, devient lui-même cabinet de curiosité, meuble de collectionneur et d'érudit. Le présent cabinet à décor de paésines aux dessins fantastiques, de sujets mythologiques peints en camaïeu, combinant divers mécanismes permettant d'actionner les tiroirs et dissimulant divers secrets derrière son théâtre élaboré en est un exemple remarquable.
La technique de l'incrustation de pierres dures se développa à Florence dès la fin du XVIème siècle. L'Opificio delle Pietre Dure créé en 1599 par Ferdinand Ier de Médicis dans la Gallleria dei Lavori, acquit une renommée sans égale en Europe pour le décor d'objets d'art et de panneaux à l'aide de pierres dures et semi-précieuses telles que l'agate, l'améthyste, le cristal de roche, la calcédoine, le jaspe ou le lapis-lazuli, utilisées pour leur couleur et leur qualité décorative et l'élaboration de paysages, d'animaux ou végétaux.
Dès la fin des annnées 1620, apparaît l'emploi de pietra paesina, ces pierres calcaires dont l'arborisation naturelle évoque paysages et architectures. Cette matière naturelle, objet de curiosité était idéale pour orner des cabinets précieux, meubles de collectionneur par excellence. La mode se répandit au-delà des frontières de la cité florentine. Philipp Hainhofer (1578-1647), diplomate, collectionneur et marchand d'art allemand fit exécuter à Augsbourg des cabinets ornés de ces curieuses pierres tel que le cabinet en ébène datant de 1630-1640 conservé à Copenhague au Palais de Rosenborg (Anna Maria Giusti, Pietre Dure, Turin, 1992, p. 178, fig. 62) ou celui datant de la deuxième moitié du XVIIème siècle conservé au Germanisches Nationalmuseum de Nuremberg (ibid., p. 179, fig. 63.).
Les différentes peintures qui ornent ce cabinet représentent des scènes mythologiques sur le thème de la guerre de Troie tirées des récits d'Homère et de Virgile et dont le thème fut largement exploité au XVIIème siècle. Leur style est très proche de celui de la seconde Ecole de Fontainebleau.
La technique de l'incrustation de pierres dures se développa à Florence dès la fin du XVIème siècle. L'Opificio delle Pietre Dure créé en 1599 par Ferdinand Ier de Médicis dans la Gallleria dei Lavori, acquit une renommée sans égale en Europe pour le décor d'objets d'art et de panneaux à l'aide de pierres dures et semi-précieuses telles que l'agate, l'améthyste, le cristal de roche, la calcédoine, le jaspe ou le lapis-lazuli, utilisées pour leur couleur et leur qualité décorative et l'élaboration de paysages, d'animaux ou végétaux.
Dès la fin des annnées 1620, apparaît l'emploi de pietra paesina, ces pierres calcaires dont l'arborisation naturelle évoque paysages et architectures. Cette matière naturelle, objet de curiosité était idéale pour orner des cabinets précieux, meubles de collectionneur par excellence. La mode se répandit au-delà des frontières de la cité florentine. Philipp Hainhofer (1578-1647), diplomate, collectionneur et marchand d'art allemand fit exécuter à Augsbourg des cabinets ornés de ces curieuses pierres tel que le cabinet en ébène datant de 1630-1640 conservé à Copenhague au Palais de Rosenborg (Anna Maria Giusti, Pietre Dure, Turin, 1992, p. 178, fig. 62) ou celui datant de la deuxième moitié du XVIIème siècle conservé au Germanisches Nationalmuseum de Nuremberg (ibid., p. 179, fig. 63.).
Les différentes peintures qui ornent ce cabinet représentent des scènes mythologiques sur le thème de la guerre de Troie tirées des récits d'Homère et de Virgile et dont le thème fut largement exploité au XVIIème siècle. Leur style est très proche de celui de la seconde Ecole de Fontainebleau.