拍品專文
Rien ne donne mieux idée du goût du XVIIIème siècle que l'étude des pièces où se déroule la vie intime des maîtresse de maison cherchant alors à en diriger personnellement la décoration et lancer la mode.
Lorsqu'une femme telle que Juliette Récamier orchestrait la décoration de son intérieur, la mode en matière d'ameublement se voyait définie et alors adoptée par la société de l'époque.C'est ainsi que Miss Berry et Mme de Cazenove qui, ayant eu le privilège parmi peu de visiter la chambre de Madame Récamier, nous ont laissé une description précise et enthousiaste d'une chambre qui "arrrachait des cris d'admiration aux étrangers la visitant".
La mode de l'époque voyait alors le lit soigneusement encadré de petits meubles placés sur l'estrade même, tels que jardinière ou table de nuit. On retrouve une description proche de la table illustrée ici dans la vente de Mme Lenormant, nièce et fille adoptive de Madame Récamier, (Hôtel Drouot, 29 novembre 1893, N°42), lors de celle de la collection P. Eudel, puis dans la collection Cambacérès (Hôtel Drouot, 20 février 1939) qui précise la présence d'une plaque au dos de la table permettant de rapprocher cette table de celle décrite ci-dessus.
La table présentée a été prêtée par l'actuel propriétaire à l'occasion de la reconstitution de la chambre de Madame Récamier au Louvre en 1993, lors de l'inauguration des Salles Richelieu (voir illustration ci-contre).
Lorsqu'une femme telle que Juliette Récamier orchestrait la décoration de son intérieur, la mode en matière d'ameublement se voyait définie et alors adoptée par la société de l'époque.C'est ainsi que Miss Berry et Mme de Cazenove qui, ayant eu le privilège parmi peu de visiter la chambre de Madame Récamier, nous ont laissé une description précise et enthousiaste d'une chambre qui "arrrachait des cris d'admiration aux étrangers la visitant".
La mode de l'époque voyait alors le lit soigneusement encadré de petits meubles placés sur l'estrade même, tels que jardinière ou table de nuit. On retrouve une description proche de la table illustrée ici dans la vente de Mme Lenormant, nièce et fille adoptive de Madame Récamier, (Hôtel Drouot, 29 novembre 1893, N°42), lors de celle de la collection P. Eudel, puis dans la collection Cambacérès (Hôtel Drouot, 20 février 1939) qui précise la présence d'une plaque au dos de la table permettant de rapprocher cette table de celle décrite ci-dessus.
La table présentée a été prêtée par l'actuel propriétaire à l'occasion de la reconstitution de la chambre de Madame Récamier au Louvre en 1993, lors de l'inauguration des Salles Richelieu (voir illustration ci-contre).